Les dents de sagesse, aussi appelées troisièmes molaires (car elles se situent à l'extrémité de l'arcade dentaire), ont de plus en plus tendance à disparaître chez l'être humain. Cependant, pour les personnes qui n'ont pas encore profité de cette évolution, pour le moins avantageuse, un rendez-vous chez un dentiste et son diagnostic pour l'arrachage ou non des dents de sagesse reste une certaine épreuve.
Le développement de ces dents commence vers 13-15 ans jusqu'à environ 25 ans mais chez certaines personnes elles peuvent continuer de se développer bien plus tardivement (80 ans pour certains cas exceptionnels).
Il est important de faire contrôler vos dents de sagesse plusieurs fois durant votre vie, ce que fait le dentiste à chaque rendez-vous.
Les dents de sagesse problématiques se manifestent par des douleurs et, sur le long terme, par une malposition des autres dents. En effet si elles n'ont pas la place nécessaire pour sortir, elles exercent une pression, et sur la gencive, et sur toutes les autres dents. Elles sont également plus sujettes aux caries, étant placées très proches de la muqueuse et plus difficiles à entretenir par le brossage.
Il existe plusieurs configurations qui évitent de devoir arracher les dents de sagesse :
Les chirurgiens-dentistes combattent depuis maintenant plusieurs années pour que l'arrachage des dents de sagesse ne se fasse plus de manière systématique dans le cas de préventions abusives, ainsi il peut être tout à fait normal que vous n'ayez à subir aucune intervention à ce sujet, mais vous devez continuer à faire contrôler régulièrement leur évolution.
Les dents de sagesses peuvent être utilisées plus tard pour une auto-transplantation : elles serviront d'implant naturel pour remplacer une autre dent abîmée, généralement une seconde molaire, à condition de les avoir gardées.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.