Discipline qui fait de plus en plus d'adeptes en France, l'ostéopathie a suscité de nombreuses réflexions de la part des législateurs au cours des dernières années. Ces derniers ont en effet longtemps cherché à encadrer cette spécialité émergente, dans le but de protéger à la fois les professionnels qui la pratiquent, et les patients qui souhaitent en profiter.
La première loi permettant la reconnaissance de l'ostéopathie, remonte à un peu plus de dix ans, puisqu'elle est datée du 4 mars 2002. Dans ce texte, relatif « aux droits des malades et à la qualité du système de santé », l'article 75 expose les critères indispensables à remplir pour avoir le droit d'exercer la fonction d'ostéopathe.
Ainsi, il est stipulé que « l'usage professionnel du titre d'ostéopathe ou de chiropracteur est réservé aux personnes titulaires d'un diplôme sanctionnant une formation spécifique à l'ostéopathie ou à la chiropraxie délivrée par un établissement de formation agréé par le ministre chargé de la santé dans des conditions fixées par décret. Le programme et la durée des études préparatoires et des épreuves après lesquelles peut être délivré ce diplôme sont fixés par voie réglementaire. »
Cet article 75 va ensuite plus loin en précisant des cas de figure moins généraux, permettant malgré tout d'accéder au statut d'ostéopathe. Ainsi, dans le cadre d'une formation suivie hors du territoire français, la loi révèle que le diplôme obtenu « doit conférer à son titulaire une qualification reconnue analogue, selon des modalités fixées par décret. »
Outre cette première loi reconnaissant officiellement l'ostéopathie comme une discipline à part entière, un décret paru en 2007 a cherché à préciser un peu plus les contours de l'exercice de cette spécialité.
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