L'abstinence est souvent mal vécue : elle est assimilée à une situation d'échec, et presque honteuse. Dans certains cas, cette inactivité érotique peut même signaler un manque de valeur personnelle. La reprise ne va pas toujours de soi. Vous pouvez faire face à des troubles psychologiques ou bien moteurs.
La taille, la forme, l'élasticité, la situation de l'hymen varient énormément d'une femme à l'autre. Il arrive qu'il soit pratiquement inexistant même sans qu'il n'y ait jamais eu d'intromission vaginale. Il n'y a pas de resserrement après une période d'abstinence parce qu'il n'y a pas d'étirement lors du coït : le vagin peut aisément s'adapter pour recevoir un pénis. Par contre, l’appréhension sera forcément au rendez-vous lors du passage à l’acte, après une période d’abstinence. Et ce, que vous le vouliez ou non ! L'appréhension va créer du stress avec une forte production d'adrénaline qui peut entraîner chez les femmes un problème de lubrification et une contracture réflexe des muscles périnéaux.
À la clé, des sensations de plaisir amoindries voire des douleurs pendant le rapport sexuel… Le risque de rentrer dans un cercle vicieux (appréhension/contracture/douleur/appréhension) est bien réel.
En réalité, repasser à l’acte après une longue période sans sexe provoque quelques petits blocages avant tout psychologiques. Le doute va de pair avec une reprise des ébats après une longue abstinence. Toutefois, mieux vaut l'anticiper et booster sa confiance en soi. L’une des solutions proposées par les psychothérapeutes et les sexologues est de vous recentrer sur vous-même. Ce narcissisme nécessaire vous permet de retrouver des sensations corporelles et érotiques et de renouer avec le corps sur le mode du plaisir ; ce qui va largement simplifier vos ébats ! En gros, prenez soin de vous et réconciliez-vous avec votre image.
Si votre médecin a confirmé une réelle atrophie de votre vagin, celle-ci en tout cas ne peut pas être due uniquement à votre longue période d’abstinence sexuelle. Le plus souvent, le phénomène est simplement lié à la carence hormonale de la ménopause. C’est pourquoi elle se soigne par un traitement hormonal local (oestrogènes après avis médical) qui améliore déjà nettement le confort. Mais il existe aussi d’autres cas, beaucoup plus rares, qui apparaissent également avec l’âge et se diagnostiquent par un prélèvement. Là encore, un traitement médical peut amener une amélioration.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.