À chaque début d’année nous sacrifions à 2 rituels. L’un social : les voeux de bonne année, l’autre plus privé : les bonnes résolutions ; « Cette année, c’est sûr, je m’y mets ». Est-ce une habitude ringarde et obsolète ou bien une positive attitude à encourager ?
Ce qui caractérise notre modernité c’est assurément la fin des rituels institutionnalisés, qu’ils soient religieux ou non. Le rituel signe une appartenance à une société, une culture, permet de se sentir à la fois un et relié. C’est un besoin que chacun doit s’approprier et les rituelles résolutions de début d’année en font partie. Elles ont le mérite de permettre une pause dans le tumulte de nos vies et de faire un bilan. De plus elles sont consensuelles.
C’est une sorte d’examen de conscience, une façon de se reposer les questions essentielles : que suis-je en train de faire de ma vie ? Ai-je fait les bons choix ? Etc.
Cette période de l’année y est particulièrement propice : le moment du solstice d’hiver invite plus au repos qu’à l’action frénétique, c’est un temps d'hibernation et aussi un temps de formulations de rêves ou de désirs. Un temps inscrit dans notre inconscient collectif et admis par la sagesse populaire, l’humain peut se rebrancher sur le rythme naturel.
Mais nous le savons, hélas, pour l’avoir trop souvent expérimenté : ces bonnes résolutions sont peu suivies d’effet et durent le temps d’un feu de paille.
Comment faire pour que ce temps utile d’un retour sur soi et d’un objectif attrayant devienne réalité et ne vienne pas au contraire renforcer la croyance que ce n’est pas possible ? Pour sortir de cette fatalité de l’échec programmé, il s’agit d’ajuster les envies au principe de réalité, de quitter la position du "tout ou rien", position de l’enfant ; c’est pour ça que c’est si difficile de tenir nos promesse vis à vis de nous-mêmes car c’est en quelque sorte grandir, devenir adulte.
Il faut donc répondre à la question : « qu’est-ce que je veux vraiment changer ? », savoir reconnaître ce qui est prioritaire, réaliste et réalisable. Il faut aussi savoir se frustrer car tout ne peut pas changer tout de suite.
Vérifiez votre objectif comme on le fait en PNL (programmation neuro-linguistique) en pratiquant le "comme si".
Vous vous imaginez votre objectif atteint et vous répondez à cette question : qu’est-ce que ça change pour moi dans la vie de tous les jours ? Vous passez donc votre "état désiré" à l’épreuve de la réalité. Un rêve réaliste est un rêve réalisable, le changement est comme un chemin de montagne, il demande un pas régulier et constant... et on ne vise pas tout de suite les sommets de 3 000 mètres !
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