Quel que soit notre âge, le repos nocturne est une chose essentielle qu’il ne faut pas négliger. Lorsqu’il s’agit de votre enfant, il est extrêmement difficile de savoir quelle attitude adopter. En effet, la détresse des plus jeunes ne nous laisse pas indifférents. Pourtant, pour permettre à votre enfant de retrouver le sommeil il est nécessaire de prendre les bonnes décisions.
Lorsque les petites angoisses du coucher se transforment en peurs constantes empêchant votre enfant de dormir elles sont appelées terreurs nocturnes. À l’inverse des cauchemars, il ne s’agit pas de rêves angoissants qui réveillent votre enfant mais bien de crises d’angoisse qui peuvent durer 1 à 20 minutes. Elles touchent seulement 3 % des enfants et, dans la majorité des cas, ils ne se souviennent pas de ce qui s’est passé le lendemain matin. Si votre enfant est victime de terreurs nocturnes, différentes sources peuvent être identifiées. L’anxiété, une fatigue excessive ou un changement de rythme peuvent en être l’origine. Pour pouvoir récupérer, le corps prolonge alors la phase de sommeil profond provoquant ce qu’on appelle des terreurs nocturnes.
Dans le cas de cauchemars et parfois de terreurs nocturnes il arrive que votre enfant se réveille en pleurant. Si c’est le cas, il est nécessaire de le réconforter afin qu’il se recouche sans être affolé. Votre présence devrait suffire à le rassurer. Si vous-même êtes réveillé par les cris de votre enfant mais que vous constatez qu’il dort, ne le réveillez pas, cela l’apeurerait inutilement. Vous pouvez, évidemment, simplement le réconforter dans son sommeil en le rassurant avec des paroles ou en posant votre main sur la sienne. Si votre enfant est très agité, assurez-vous surtout qu’il est en sécurité et ne risque pas de se blesser ou de tomber de son lit. Dans tous les cas, ne réagissez pas de manière disproportionnée car votre enfant ne se souvient pas de l’événement et ne comprendrait pas votre réaction.
Ici encore, soyez prudent. Bien qu’il faille observer votre enfant afin de savoir si ces terreurs nocturnes ne sont pas annonciatrices d’une éventuelle maladie, évitez d’aborder le sujet avec lui à moins qu’il ne le fasse par lui-même. Si vous constatez une agitation ou une anxiété particulière, n’hésitez pas à en parler avec votre enfant pour en comprendre la source. Par ailleurs, si vous remarquez d’importants signes de fatigue peut-être pouvez-vous réinstaurer des siestes occasionnelles avant d’en faire diminuer la fréquence ? Enfin, établissez un climat de sérénité au moment du coucher en lui racontant une belle histoire et en évitant les jeux trop excitants. Votre enfant doit être détendu au moment du coucher.
N’hésitez pas à vous tourner vers un pédopsychiatre si la fréquence de ces terreurs nocturnes s’accroît de manière importante.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.