Touchant de nombreux Français âgés de plus d’une cinquantaine d’années, le taux élevé de mauvais cholestérol est un désordre métabolique à prendre en compte du fait du risque de maladies cardiovasculaires qu’il implique. Parmi la prise en charge de ce désordre, l’adaptation du régime alimentaire est un axe majeur.
L’objectif final est la réduction de ce que les médecins appellent le "risque cardiovasculaire", qui est une sorte de probabilité de développer une maladie cardiaque, telle que l’infarctus du myocarde par exemple. De nombreux facteurs déterminent ce risque. Certains ne sont pas modifiables (âge, sexe, hérédité), et d’autres le sont (poids, sédentarité, tabac, diabète, tension, et taux de cholestérol).
Le cholestérol est en fait un ensemble d’au moins deux composés : le LDL-cholestérol ("mauvais cholestérol") et le HDL-cholestérol ("bon cholestérol"). La prise en charge des anomalies du cholestérol va donc viser à diminuer le taux de LDL, et augmenter le taux de HDL. Avant de vous proposer des médicaments spécifiques, votre médecin vous suggérera probablement de reprendre une activité physique régulière, de perdre du poids et de modifier votre alimentation. Ces trois règles permettent généralement de normaliser en partie le taux de cholestérol.
Les recommandations internationales sont largement véhiculées dans les médias depuis quelques années. La première des mesures est de réduire les apports de graisses, principalement animales. Ainsi, il vous est recommandé de ne consommer de la viande rouge que deux fois par semaine au maximum, tout en privilégiant les morceaux les plus maigres. Les apports en protéines animales doivent se reporter sur les viandes blanches (poulet, dinde) et sur les poissons, particulièrement riches en graisses polyinsaturées.
La plupart de vos apports alimentaires doivent être représentés par les fruits et légumes. Riches en antioxydants, en fibres et en minéraux, ils doivent devenir la base de votre alimentation. Attention à l’ajout de graisse de cuisson : pensez à bien privilégier les huiles de colza, d’olive ou de tournesol au détriment du beurre.
En termes de glucides, vous devrez privilégier les sucres à absorption lente (féculents, pâtes, pain, riz). Évitez autant que possible les sucres rapides, très souvent associés à de mauvaises graisses, notamment dans les produits préparés (pâtisseries, barres chocolatés, viennoiseries).
Associée à un régime alimentaire, la reprise d’une activité physique adaptée à vos capacités est indispensable, même après un premier accident cardiovasculaire. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin ou votre kiné. Ils sauront vous proposer des activités en rapport avec votre état physique.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.