Le virus du sida (syndrome d'immunodéficience acquise) se transmet principalement au niveau des muqueuses génitales, lors des rapports sexuels. Des recherches innovantes ont récemment été menées pour développer une vaccination ciblant les muqueuses, afin de bloquer le virus dès son entrée dans l’organisme et l’empêcher de se disséminer.
Pour stopper la pandémie du sida, affectant 33 millions de personnes dans le monde, dont 2 millions meurent chaque année, des chercheurs ont donc élaboré un vaccin préventif. Les essais réalisés sur des primates femelles ont été engageants, reste à tester l'efficacité de cette approche chez l'Homme.
Dès les années 1980 et le début des années 1990, les antiviraux ont été les premiers à être utilisés dans la lutte contre la multiplication du virus dans l'organisme. Grâce à l'action des antiprotéases, ces nouvelles molécules agissant sur la cellule infectée, le virus est rendu incapable d'infecter de nouvelles cellules.
Cependant, les premiers médicaments n'étant pas suffisamment puissants individuellement, les médecins ont commencé à prescrire des bithérapies permettant une action plus efficace sur l'activité du virus.
On parle maintenant de multithérapies, dont le rôle est notamment de réduire considérablement et rapidement la multiplication du virus, limitant également les possibilités de mutation virale et les phénomènes de résistance.
Grâce aux multithérapies, de nombreux patients ne présentent presque plus de traces de virus dans leur sang.
On constate un net recul de la mortalité due au SIDA, dans les pays développés, grâce aux nouveaux traitements de multithérapies. Le recul le plus rapide est en Europe, où le taux de mortalité du SIDA a chuté de 84 % en 3 ans, contre 75 % aux États-Unis.
Les 25 pays les plus frappés au monde par l’épidémie du sida sont tous africains. Des traitements antirétroviraux sont administrés aux malades du sida en Afrique pour mieux les traiter et contenir l'épidémie.
Un programme nommé "test de charge virale", visant à jauger leur efficacité, a été lancé le vendredi 13 septembre 2013, à Abidjan. La première phase portera sur 2 ans, et concernera plusieurs dizaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire, Guinée, Burundi et Cameroun.
Ce test de charge virale, pratiqué en Europe et aux États-Unis, était jusqu'alors très faiblement utilisé en Afrique en raison de son coût élevé. Le nouveau type de test, simple et peu coûteux, va changer la donne.
L’intérêt de ce test de charge virale est multiple. Outre le fait de pouvoir étudier l’action des traitements antirétroviraux et de déterminer la façon optimale de les prendre, ce test aura un impact sur le ralentissement de l'épidémie du sida en Afrique, selon les initiateurs du projet.
Par ailleurs, ce projet s'accompagnera d'un dépistage précoce du VIH chez les nourrissons.
Selon le ministère ivoirien de la santé, le taux de prévalence du VIH en Côte d'Ivoire a baissé, de 10 % à 4,7 % en cinq ans, grâce à plusieurs programmes internationaux d’aide.
Aucun traitement n’existe à l’heure actuelle pour guérir de l’infection au VIH ; une personne séropositive le reste à vie. Les différents traitements ne sont pas anodins et peuvent provoquer de lourds effets secondaires. Leur rôle consiste à bloquer l’évolution du virus dans l’organisme tout en maintenant l’équilibre entre sa présence dans le corps et le système de défense de l’organisme.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.