La nicotine entraîne une dépendance très forte dont peu de personnes arrivent à se passer par leur seule volonté. Les substituts nicotiniques n'étant souvent pas suffisants aux gros fumeurs pour arrêter, des médicaments existent pour les y aider, cependant les contre-indications de ceux-ci soulèvent beaucoup de questions. Les plus connus sont le Zyban et le Champix.
Médicament prescrit par un médecin, il est classé parmi les anti-dépresseurs. Il supprime les effets de manque après deux semaines de traitement environ. Il agit sur la pression artérielle en l'augmentant de la même manière que la nicotine. Conseillé pour des fumeurs très dépendants (environ 15 cigarettes par jour et plus), il comporte cependant des effets indésirables qu'un tabacologue peut vous expliquer en détails.
Le Bupropion LP est fortement déconseillé aux personnes souffrant d'insuffisances rénales, hépatiques, d'hypertension, aux moins de 18 ans, aux personnes âgées, aux épileptiques et aux dépressifs chroniques.
Sa conséquence principale étant l'insomnie chez la plupart des personnes qui l'essayent. On peut ensuite catégoriser deux autres types d'effets secondaires.
Jusqu'à une personne sur 10 : crises convulsives, troubles musculaires, évanouissements, jaunisse, réactions allergiques graves.
Enfin dans des cas très rares (1 personne sur 10 000), le médicament peut entraîner des tentatives de suicide, des paranoïas, des hallucinations et des réactions cutanées importantes mettant en jeu le diagnostic vital.
Ce médicament, prescrit par un médecin, agit directement sur le cerveau du patient afin lui enlever la sensation de plaisir lorsqu'il fume une cigarette en bloquant les récepteurs de nicotine. La sensation de manque est également diminuée.
Le Champix fait cependant l'objet d'une attention toute particulière de la part de l'Afssaps et de l'AME (agence européenne du médicament) qui ont alerté les médecins sur les troubles comportementaux graves que peut entraîner ce médicament, comme des tentatives de suicide ou des dépressions chroniques chez un pourcentage inquiétant d'utilisateurs. Depuis, les professionnels de la santé préfèrent le réserver à certains fumeurs allergiques aux substituts nicotiniques.
Des groupes de soutien existent pour les personnes qui veulent arrêter le tabac, mais également des lignes téléphoniques directes ou des tabacologues qui vous accompagnent tout au long de votre sevrage.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.