Il existe de nos jours toutes sortes de dépendances. La dépendance au tabac et à l'alcool sont les plus discutées mais il en existe d'autres comme celle aux médicaments anti-douleur, aussi appelé antalgiques. Ils sont accessibles pour la plupart en pharmacie en vente libre ou en prescription. Cette addiction entraîne des troubles du comportement et de la personnalité. Les antalgiques sont souvent confondus avec l'analgésique qui supprime la douleur et procure les même effets mais à intensité plus élevée.
Vous aurez remarqué qu'il existe plusieurs formes d'antalgiques. Il y a le Paracétamol, l'Aspirine et l'Ibuprofène qui sont disponibles sans ordonnance alors que le Tamadol et la Codéine sont des médicaments prescrits par un médecin. Ainsi un antalgique peut être utilisé en cas de douleurs faibles, modérées ou plus intenses. À chaque médicament correspond une intensité de douleur. Outre les effets secondaires habituels, vous risquez de tomber dans la dépendance si :
Il est fortement conseillé que vous respectiez la posologie recommandée par votre médecin traitant. C'est souvent à cause d'une auto-médication, c'est-à-dire, se soigner par soi-même sans respecter certaines règles de précautions comme le surdosage. C'est un risque d'autant plus sérieux que ces médicaments sont faciles d'accès pour tout le monde.
Rassurez-vous la prise occasionnelle d'antalgiques ne met pas en danger votre santé.
Lorsque votre organisme s'habitue à un médicament, vous n'en ressentez alors plus les effets et vous serez tenté d'augmenter la dose. À long terme, cela causera une dépendance. Même si ce n'est pas systématique, restez vigilent.
Il existe trois paliers de douleurs chez les antalgiques. À partir du second, les médicaments sont considérés comme des analgésiques. Vous retrouverez parmi eux la Morphine et le Tramadol qui sont des opioïdes. Les opioïdes sont des dérivés de l'opium (utilisé pour apaiser les douleurs et relaxer), ils sont prescrits notamment pour soulager les patients atteints de cancer. Ainsi ce sont des anti-douleurs puissants et hautement addictifs comme ils provoquent un immédiat sentiment d'apaisement.
L'abus de médicaments provoque des maux de têtes, des troubles du sommeil, de l'attention et digestifs. Ils peuvent même causer des états plus graves que celui initial.
Si vous arrêtez brutalement la prise de ces médicaments votre état correspondra au syndrome de sevrage. Vous aurez des effets secondaires comme des frissons, des écoulements nasaux, de l'anxiété ou encore une tendance dépressive. C'est la manifestation de la dépendance physique. Celle psychique comprend, entre autres, des changements brusques d'humeur et une perte de vie sociale.
Les personnes dépendantes sont le plus souvent conscientes de leur état mais n'en saisissent pas la gravité. C’est pour cela qu'il ne faut pas hésiter à aider ces personnes en rentrant en contact avec un médecin.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.