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Une douleur intercostale, qu’est ce que c’est ?

Une douleur intercostale concerne les nerfs, les côtes ou les muscles du thorax. C’est une douleur vive, réveillée par des efforts de toux, l’éternuement et amplifiée par les mouvements de la cage thoracique, les positions incorrectes ou le seul fait de parler. Si vous présentez tous ces critères, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez votre médecin traitant.

Quelles sont les causes ?

Les douleurs intercostales sont issues de causes variées.

• Il existe des douleurs intercostales d’origine vertébrale qui résultent d’un étirement ou d’une inflammation d’un nerf. Elles sont causées par une hernie discale ou un faux mouvement. 

• Les douleurs intercostales peuvent être dues aussi à des fractures osseuses de côtes ou des lésions nerveuses provoquées par un zona, une maladie virale qui engendre l’apparition de petits boutons en forme de vésicules.

• Suite à un choc, un traumatisme, des efforts intensifs ou des épisodes de toux sévères, vos muscles intercostaux peuvent se froisser ou se déchirer, provoquant ainsi ce type de douleurs. 

• Enfin, les douleurs intercostales peuvent être le symptôme d’une affection plus grave comme un cancer, une tumeur thoracique, un myélome ou une maladie de la lymphe. Elles peuvent aussi cacher un problème cardiaque ou pulmonaire.

Dans tous les cas, il est préférable de consulter un médecin.

Existe-t-il des facteurs de risques ?

Certains critères semblent favoriser l’apparition des douleurs intercostales comme l’âge avancé, l’arthrose vertébrale, la présence de hernies discales sur la colonne vertébrale dorsale, la consommation de tabac et la pratique d’un sport intensif.

Comment traiter les douleurs intercostales ?

Une douleur intercostale se traite assez facilement et devient rarement chronique. Si la cause est mécanique, une manipulation vertébrale douce pratiquée par un ostéopathe peut suffire à lever la gêne.

Pour les fractures de côtes, la patience est de mise. Un délai de 4 semaines est souvent nécessaire pour obtenir une consolidation. Votre médecin peut aussi vous prescrire des antalgiques ou des anti-inflammatoires pour atténuer les douleurs. Si vous préférez les médecines douces, vous pouvez suivre un traitement homéopathique adapté à votre cas ou faire appel à l’acupuncture, technique traditionnelle qui présente d’assez bons résultats.