Le préservatif est un moyen de contraception dont l’utilité n’est plus à discuter, et chacun sait qu’il protège d’un grand nombre de MST (Maladies Sexuellement Transmissibles). Pourtant, une question se pose concernant son champ d’action, malgré tous ses aspects bénéfiques, protège-t-il du cancer du col de l’utérus ?
Le cancer du col de l’utérus est une forme évolutive d’une infection provoquée par des virus de type papillomavirus (aussi appelés Human papillomavirus, HPV). Ces virus apparaissent souvent à la suite des premiers rapports sexuels et disparaissent généralement entre la première et la deuxième année suivant ces relations (entre 20 et 25 ans, une fille sur trois est porteuse du virus).
Pourtant, dans certains cas, le processus d’élimination n’a pas lieu, et c’est alors que le cancer du col de l’utérus va être contracté. Si le papillomavirus se transmet par voie sexuelle, l’utilisation d’un préservatif ne peut rien y changer, et cela pour deux raisons :
L’utilisation du préservatif en prévention des MST est indispensable. Pourtant, concernant le cancer du col de l'utérus, vous avez d’autres recours.
Le premier pas vers la protection est la prévention. Le cancer du col de l’utérus peut être mortel, il ne faut en aucun cas le minimiser. Allez régulièrement chez votre gynécologue et faites vous vacciner. Il existe en effet un vaccin, qui peut se faire très tôt, à partir de l’âge de 14 ans avant le premier rapport sexuel (il est possible de procéder à un rattrapage jusqu’à l’âge de 23 ans s'il n’y a pas eu de rapport).
L’ANAES (Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé) recommande de réaliser un frottis dès l’âge de 25 ans et cela jusqu’à vos 65 ans. Le frottis cervico-utérin est le seul véritable moyen de vérifier le stade du virus et la gravité de la situation.
Faites une visite régulière chez votre gynécologue, renseignez-vous. Le processus de vaccination contre les virus de type HPV est encore récent et l’information manque. Si le préservatif ne protège pas du cancer du col de l’utérus, il reste indispensable et permet d’éviter la contraction de nombreuses autres MST.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.