Le cancer du rein fait partie des affections longue durée, selon les termes employés par la Sécurité sociale. Il s'agit à ce jour du huitième cancer le plus répandu en France dans la liste générale des cancers. Cette maladie occupe par ailleurs la troisième place dans la liste des tumeurs urologiques. Alors que de nombreuses recherches sont menées pour toujours améliorer les chances de guérison de ce cancer qui touche deux fois plus d'hommes que de femmes, il existe heureusement un traitement efficace qui repose sur la chirurgie.
Lorsque votre cancer du rein est décelé avant l'apparition de métastases, cellules cancéreuses qui se propagent dans d'autres organes par le biais du courant sanguin, la chirurgie constitue un moyen décisif pour vous sauver de la maladie. L'importance de l'intervention chirurgicale qui sera réalisée dans votre cas, dépend principalement de la taille de la tumeur. Selon la grosseur de la tumeur, l'équipe chirurgicale privilégiera en effet une ablation totale ou partielle du rein touché par le cancer.
On appelle néphrectomie l'opération destinée à retirer une partie ou la totalité du rein. Lorsque la tumeur présente une taille supérieure à 7 centimètres, l'équipe chirurgicale procède à une néphrectomie élargie, ce qui correspond à l'ablation totale d'un rein. À l'inverse, lorsque la taille de la tumeur sera inférieure à 4 centimètres, il sera possible de tenter une néphrectomie partielle, en se basant sur le scanner qui aura permis de cibler précisément la localisation de la tumeur. Entre 4 et 7 centimètres, l'équipe chirurgicale choisira l'une ou l'autre solution, toujours en fonction de l'emplacement précis de la tumeur.
Dans le cas d'un cancer avec métastases, l'opération chirurgicale n'est évidemment pas suffisante pour vous aider à lutter contre la maladie. Ainsi, l'intervention sera suivie d'un traitement médical, généralement d'une immunothérapie afin d'inciter l'organisme à attaquer les cellules cancéreuses. Notez également que des séances de radiothérapie sont parfois proposées pour lutter contre les métastases cérébrales ou osseuses.
Selon les chiffres transmis par l'Association française d'urologie en février 2011, le taux de survie à cinq ans pour les cancers localisés avoisine les 95 %, alors qu'il est compris entre 25 % et 30 % pour les formes métastatiques. Un autre chiffre, plus rassurant, révèle que trois quarts des cancers du rein détectés sont des cancers localisés. Il est donc essentiel de rapidement localiser les potentielles tumeurs, ce qui nécessitera l'assistance d'un néphrologue ou d'un urologue, disposant tous deux de l'expérience requise pour détecter un éventuel problème rénal.
La détection d'un cancer du rein n'est pas des plus simples puisqu'une tumeur peut s'implanter dans l'un de vos reins sans entraîner de complications significatives. Toutefois, si vous remarquez la présence de sang dans vos urines, contactez rapidement un spécialiste en urologie. Après quelques tests, ce médecin saura déceler précisément ce dont vous souffrez, et ainsi vous administrer le traitement adéquat ou vous envoyer vers des confrères spécialistes de votre problème.
Les douleurs rénales, quelquefois associées à des fièvres et à un fort sentiment de fatigue, sont une bonne raison de vous orienter vers un néphrologue. Ce dernier prendra le temps de procéder à de premiers tests de contrôle, comme la palpation de vos reins, avant de vous prescrire des tests plus élaborés (scanner, bilan sanguin) en fonction de ses premiers résultats.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.