Au même titre que le cancer du sein, le cancer des ovaires fait partie des maladies qui inquiètent le plus les femmes. Cette angoisse s'explique par le fait que près de quatre mille nouveaux cas sont détectés chaque année. Toutefois, des incertitudes continuent de persister à propos de cette maladie, notamment concernant l'importance du critère héréditaire dans le processus de dépistage.
Si vous faites appel à un oncologue pour obtenir des informations sur le cancer des ovaires, ce spécialiste vous répondra qu'il n'existe pas une mais bien deux formes distinctes de cette maladie.
On distingue ainsi les cancers qui touchent les cellules situées à la surface des ovaires, également connues sous le nom d'adénocarcinome, et les cancers qui touchent les cellules qui permettent la production d'ovules. On parle dans ce cas de tumeurs germinales.
Dans la très grande majorité des cas, les cancers des ovaires détectés sont des adénocarcinomes. Ces derniers touchent principalement les femmes ménopausées ; c'est en revanche l'inverse pour les tumeurs germinales.
Parmi les facteurs de risque du cancer des ovaires, le critère héréditaire joue un rôle essentiel. On considère que le danger est accru lorsque plusieurs femmes de la même famille ont contracté un cancer des ovaires ou un cancer du sein.
Le critère héréditaire est lié à la transmission de gènes, qui favorise le développement d'un cancer des ovaires. Dans la plupart des cas recensés, les gènes incriminés sont les gènes BRCA1 et BRCA2, à la suite d'une mutation. Selon les différentes organisations de lutte contre le cancer, on considère qu'entre 5 % et 10 % des cancers des ovaires détectés, sont liés à l'hérédité.
Vous l'aurez donc compris : si vous avez parmi les membres de votre famille, que ce soit au premier ou au second degré, des femmes qui se sont vues détecter l'une de ces deux maladies, il sera sans doute très judicieux d'aller consulter un gynécologue qui pourra procéder aux tests adéquats.
Les symptômes des cancers des ovaires ne sont pas particulièrement contraignants, ce qui entraîne des diagnostics parfois très tardifs. En effet, cette maladie se manifeste essentiellement par des envies d'uriner plus fréquentes, mais aussi par une sensation gênante dans la paroi abdominale ou encore une sensation de gonflement du ventre. Si vous présentez de tels symptômes, les conseils d'un gynécologue seront les bienvenus afin d'établir un premier diagnostic avant de vous rendre éventuellement chez un oncologue.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.