Si le cancer du sein est une véritable source d'inquiétude pour les femmes, le cancer de la prostate l'est tout autant pour les hommes. Avec près de 40 000 nouveaux cas recensés chaque année, cette maladie fait l'objet d'une vigilance renforcée de la part des organisations de lutte contre le cancer, à travers de nombreuses campagnes de prévention et d'invitation au dépistage. En quoi consistent les tests pour diagnostiquer le cancer de la prostate ? Faisons le point ensemble.
En règle générale, les brûlures et les difficultés au moment d'uriner, sont les principaux symptômes qui vous amènent à vous tourner vers un urologue. Ces signes annonciateurs sont en effet directement liés à un problème de prostate, même s'il est encore trop tôt pour parler de cancer.
Le principal test complémentaire repose sur une prise de sang. Le but de cette dernière est d'estimer le taux d'antigène prostatique spécifique (PSA) présent dans votre organisme. Cette protéine, produite par votre prostate, fait office d'indicateur de la bonne santé de votre organe. Si un cancer s'est manifesté, les résultats de la prise de sang permettront de confirmer la présence de la maladie.
Si les résultats de la prise de sang le recommandent, votre urologue vous prescrit ensuite une biopsie de la prostate. Ce test doit également être effectué dès lors que le toucher rectal réalisé par votre urologue, a permis de localiser une masse sur votre organe. Concrètement, la biopsie est un prélèvement de plusieurs fragments de tissu prostatique, afin de mener une analyse plus poussée.
Les instituts de santé conseillent à tous les hommes de procéder à un dépistage annuel du cancer de la prostate à partir de l'âge de 50 ans. C'est en effet à partir de ce seuil que les risques augmentent progressivement.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.