Le cancer de la vessie est un cancer dont il est rare de parler. Pourtant, ce mal réel, qui n’est pas si rare, est important à connaître. Allo-Médecins vous explique tout sur les origines d'une tumeur de la vessie et de sa gravité.
Les tumeurs de la vessie sont en réalité des sortes de lésions diverses sur votre organe. Comme pour tout type de tumeur, elles peuvent être plus ou moins graves, allant du polype à un cancer invasif. Elles sont rares chez les jeunes et relativement communes chez les personnes de plus de 50 ans. Quelques facteurs aggravants peuvent favoriser l’apparition des tumeurs, comme l’arsenic, les cancérogènes industriels, les pesticides et le tabagisme.
Les tumeurs de la vessie sont dites vésicales car elles s’attaquent à la paroi du même nom. Dans 70 % des cas, ces tumeurs ne sont que superficielles et découvertes à temps lors d’examens divers.
La présence de ces tumeurs est généralement manifestée par du sang dans les urines. Dans les cas les plus graves, des douleurs rénales peuvent apparaître, elles sont synonymes d’une obstruction des canaux urétéraux, ce qui est très grave.
Lors de différents examens (analyse d’urine, échographie vésicale) les médecins diagnostiquent une déformation de la paroi vésicale (et donc la présence d’une lésion). Ensuite, une fibroscopie vésicale est effectuée pour confirmer la présence d’une ou plusieurs tumeurs.
La gravité de la tumeur est déterminée en fonction de la profondeur de pénétration de la paroi vésicale, c’est ce que l’on appelle le stade, mais aussi de la forme de la cellule, soit le grade.
Qui dit polype dit ablation ou résection. Cette opération se fait sous anesthésie générale car très douloureuse. Le médecin, grâce à un résecteur endoscopique, va chercher le polype et le découpe à sa base. Il faut compter trois jours d’hospitalisation. Ensuite, par des examens effectués sur le polype, il détermine le stade et le grade du cancer.
Vos traitements changent en fonction du stade du cancer :
Aux premiers stades, les petits polypes sont "facilement guéris" grâce à la résection vésicale et un suivi régulier. Puis, lorsqu’il s’agit de polypes intermédiaires et à condition que la tumeur ne touche pas le muscle, les chances de guérison sont grandes. Enfin, lorsqu’il s’agit des tumeurs cancéreuses touchant la vessie, le médecin ne peut déterminer la gravité que par les examens expliqués précédemment.
Le plus grave qu’il puisse se passer suite à un diagnostic du cancer de la vessie est qu’à un stade très avancé il nécessite la cystectomie, soit l’ablation entière de la vessie (et de la prostate pour les hommes).
Retrouvez notre article pour en savoir plus sur le traitement du cancer de la vessie.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.