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Comment déterminer la gravité d'une tumeur de la vessie ?

Comment déterminer la gravité d'une tumeur de la vessie ?

Le cancer de la vessie est un cancer dont il est rare de parler. Pourtant, ce mal réel, qui n’est pas si rare, est important à connaître. Allo-Médecins vous explique tout sur les origines d'une tumeur de la vessie et de sa gravité.

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Qu’est-ce qu’une tumeur de la vessie ?

Les tumeurs de la vessie sont en réalité des sortes de lésions diverses sur votre organe. Comme pour tout type de tumeur, elles peuvent être plus ou moins graves, allant du polype à un cancer invasif. Elles sont rares chez les jeunes et relativement communes chez les personnes de plus de 50 ans. Quelques facteurs aggravants peuvent favoriser l’apparition des tumeurs, comme l’arsenic, les cancérogènes industriels, les pesticides et le tabagisme.

Les tumeurs de la vessie sont dites vésicales car elles s’attaquent à la paroi du même nom. Dans 70 % des cas, ces tumeurs ne sont que superficielles et découvertes à temps lors d’examens divers.

Comment établit-on un diagnostic ?

La présence de ces tumeurs est généralement manifestée par du sang dans les urines. Dans les cas les plus graves, des douleurs rénales peuvent apparaître, elles sont synonymes d’une obstruction des canaux urétéraux, ce qui est très grave.

Lors de différents examens (analyse d’urine, échographie vésicale) les médecins diagnostiquent une déformation de la paroi vésicale (et donc la présence d’une lésion). Ensuite, une fibroscopie vésicale est effectuée pour confirmer la présence d’une ou plusieurs tumeurs.

La gravité de la tumeur et le traitement

La gravité de la tumeur est déterminée en fonction de la profondeur de pénétration de la paroi vésicale, c’est ce que l’on appelle le stade, mais aussi de la forme de la cellule, soit le grade.

Qui dit polype dit ablation ou résection. Cette opération se fait sous anesthésie générale car très douloureuse. Le médecin, grâce à un résecteur endoscopique, va chercher le polype et le découpe à sa base. Il faut compter trois jours d’hospitalisation. Ensuite, par des examens effectués sur le polype, il détermine le stade et le grade du cancer.

Vos traitements changent en fonction du stade du cancer :

  • Au stade 0 il reste encore des cellules "normales" à la vessie. L’enjeu pour les médecins est de veiller à ce qu’elles ne deviennent pas cancéreuses.
  • Au stade 1 le cancer est véritablement présent, il touche la couche de tissus présente sous la paroi interne de la vessie.
  • Au stade 2 le cancer s’étend de la partie interne à la partie externe de la paroi musculaire de la vessie.
  • Au stade 3 le cancer ne touche plus seulement la vessie mais les organes qui l’entourent comme l’utérus, le vagin et la prostate.
  • Enfin, au stade 4, le cancer va de la vessie à la paroi de l’abdomen. Il se propage tant qu’il peut même toucher des parties diverses de votre organisme. C’est le stade le plus grave.

Aux premiers stades, les petits polypes sont "facilement guéris" grâce à la résection vésicale et un suivi régulier. Puis, lorsqu’il s’agit de polypes intermédiaires et à condition que la tumeur ne touche pas le muscle, les chances de guérison sont grandes. Enfin, lorsqu’il s’agit des tumeurs cancéreuses touchant la vessie, le médecin ne peut déterminer la gravité que par les examens expliqués précédemment.

chirurgie cancer vessie

Bon à savoir

Le plus grave qu’il puisse se passer suite à un diagnostic du cancer de la vessie est qu’à un stade très avancé il nécessite la cystectomie, soit l’ablation entière de la vessie (et de la prostate pour les hommes).

Retrouvez notre article pour en savoir plus sur le traitement du cancer de la vessie.

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