Contrairement à ce que voudraient faire croire certaines idées reçues, l’allaitement maternel est la meilleure solution qui puisse s’offrir à vos bouts de chou au début de leur vie. Cependant, les circonstances font que parfois cette option n’est pas envisageable. Planning surchargé, contre-indications médicales ou alimentation inadaptée de la mère ? Nous faisons le point avec vous sur les raisons qui empêchent une mère d’allaiter son enfant.
Certaines rumeurs indiquent qu’il est déconseillé d’avoir recours à l’allaitement maternel pour les bébés de petit poids. Or l’information est tout à fait erronée. Bien au contraire, un lait maternel sain sera toujours la meilleure option pour le bon développement d’un enfant. Peu importe, donc, que l’enfant soit prématuré, malade, en bonne santé ou hypotrophe. Quand on peut privilégier le lait maternel, mieux vaut donc le faire.
Deuxième idée reçue : l’allaitement par une femme enceinte mettrait en danger la vie de l’enfant à naître. En effet, l’enfant dans le ventre ne bénéficierait plus des éléments nutritifs nécessaires à son bon développement. Cependant, des études scientifiques prouvent qu’allaitement et grossesse peuvent faire bon ménage. En parallèle, l’allaitement peut permettre le sevrage de l’enfant allaité. En effet, à partir du second semestre de grossesse, le lait change de goût et de couleur : il s’agit d’un lait jaunâtre et très salé, le colostrum. De plus, en fin de grossesse un arrêt de lactation peut s’opérer. D’autres facteurs tels qu’une hypersensibilité des seins ou des mamelons peuvent empêcher la mère de continuer à allaiter.
Certains aliments sont à éviter ou à bannir au cours de l’allaitement. Pour commencer, votre médecin vous conseillera d’éviter toute consommation d’alcool, qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le bébé. L’alcool passe en effet dans le sang et dans le lait. Certaines études ont d’ailleurs démontré qu’une consommation excessive d’alcool pouvait entraîner des retards psychomoteurs ou une réduction du sommeil du bébé.
Les boissons excitantes contenant caféine ou théine doivent, elles, être consommées avec parcimonie. En passant dans le lait, elles peuvent exciter le bébé.
Il est également préférable de prendre quelques précautions alimentaires en évitant les aliments à base de soja ou certains types de poissons qui absorbent des polluants, comme le mercure, en grande quantité.
Attention, pas d’automédication ! Comme pendant la grossesse, faites appel systématiquement à un médecin pour vous faire une prescription. Certains principes actifs médicamenteux peuvent passer dans le lait et nuire à la santé de votre enfant.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.