La Fièvre Jaune est une maladie grave se manifestant par une hépatonéphrite (atteinte du foie et des reins). Elle est transmise à l’homme par les piqûres de moustiques. Administré 10 jours avant le départ, le vaccin n’est pas forcément recommandé pour les enfants, notamment les plus jeunes, sauf en cas de risque très important.
La fièvre jaune est une infection virale transmise par les moustiques. La maladie commence par un syndrome grippal intense, avec une forte fièvre. Elle peut rapidement se compliquer par une jaunisse, une hémorragie des muqueuses et des vomissements sanglants. Le foie, les reins et le coeur peuvent être sérieusement atteints et la mort survient dans 50 à 80 % des cas. Il n’existe pas de traitement spécifique à part une vaccination indispensable pour quiconque veut se rendre dans les tropiques, en Afrique ou Amérique du Sud.
Ce vaccin protège pendant 10 ans. Le vaccin (à conserver entre +2 et +4° C) est bien toléré. La posologie est de 0,5 ml en injection sous cutanée ou intra-musculaire à renouveler tous les 10 ans. Les effets secondaires sont rares et cèdent aux antalgiques (céphalées, douleurs musculaires, fièvre modérée, douleur au point d'injection 10 jours après le vaccin). Le vaccin peut être associé le même jour à d'autres vaccins (rougeole, DTP, etc.). Un délai de 21 jours reste conseillé avec le vaccin contre le choléra pour éviter une atténuation de la réponse en anticorps.
Les médecins évitent en général de vacciner les personnes dont le système immunitaire est amoindri (comme les femmes enceintes ou les personnes séropositives) et celles dont les défenses immunitaires sont en cours de développement. C’est le cas des enfants en bas âge. En réalité, le vaccin peut être réalisé à partir de l'âge de six mois, mais n'est exigible, en cas d'obligation administrative, qu'à partir d'un an. En effet, il peut néanmoins être donné aux enfants à partir de l’âge de 6 mois (exceptionnellement, il peut être donné à des enfants plus jeunes, mais jamais de moins de 4 mois). Dans ce cas très précis de contre-indication, le médecin doit remettre deux certificats au voyageur. Le premier est destiné au médecin local et doit expliquer en français, en anglais et si possible dans la langue du pays, la raison médicale de la contre-indication.
Sachez toutefois que ces contre-indications ne sont pas absolues. D'où l'intérêt de consulter dans une Travel Clinic où un médecin spécialiste des maladies exotiques évaluera les risques et les bénéfices de la vaccination.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.