S’il est bien connu de tous que chaque enfant se développe selon son propre rythme, il n’en reste pas moins que la croissance de sa progéniture est la plupart du temps suivie de près par chaque parent. Mais quand considère-t-on qu’un enfant grandit trop lentement ? Que peut-on faire pour y remédier ? Voyons tout cela ensemble.
Cette définition varie selon l’âge de l’enfant. On distingue globalement deux situations : les nouveau-nés, et les enfants à proprement parler. Le développement des bébés est précisément suivi lors des premiers mois de vie grâce à l’évolution de la courbe de poids. Une prise de poids trop lente peut alors traduire une anomalie de l’alimentation, une maladie congénitale ou une malformation. Il est important de consulter un pédiatre si vous avez l’impression que votre bébé ne grossit pas assez vite.
Chez les enfants plus âgés, la croissance est suivie grâce à la courbe de taille. Il s’agit alors de reporter régulièrement la taille de votre enfant sur les courbes représentées sur son carnet de santé. Ainsi, il est possible pour vous ou pour votre médecin de vérifier que cette croissance se fait de manière normale. Il faut cependant bien comprendre que cette normalité est définie de manière statistique, c’est-à-dire qu’elle représente la prise de taille la plus fréquente dans la population. Le fait de ne pas suivre précisément cette courbe n’est donc pas systématiquement signe de pathologie.
On considère généralement qu’un enfant est trop petit lorsqu’il se situe deux "déviations standards" en dessous de la courbe moyenne. Ces déviations standards sont représentées sur la courbe de croissance. On considère qu’environ 2.5 % de la population française se situe sous cette barre des 2 déviations standards.
Généralement, une petite taille n’est pas pathologique et ne nécessite pas de prise en charge médicale. La taille est en effet en grande partie conditionnée par son appartenance ethnique ou son hérédité. Cependant, dans certains cas très précis, il est possible de stimuler la croissance par injection d’hormones. Par exemple, l’injection d’hormone de croissance permet à des enfants très petits de rattraper une courbe de croissance plus normale. Dans certains cas où votre garçon présente également un retard pubertaire, il est possible de déclencher la poussée de croissance par injections de testostérone.
La chirurgie n’est quasiment jamais proposée. Réservée à des cas très rares de nanisme, elle consiste à allonger les os longs des jambes. Elle implique une prise en charge très douloureuse sur plusieurs années, et exige une motivation absolue de l’enfant.
Il est possible de déterminer la taille cible de votre enfant par une formule très simple : (taille du père + taille de la mère) / 2. Ajoutez à ce chiffre 6.5 cm si votre enfant est un garçon, et retirez 6.5 cm si c’est une fille.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.