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Le retour du printemps va souvent de pair avec une recrudescence des manifestations allergiques chez de nombreuses personnes. Mais les humains ne sont pas les seuls à présenter ces réactions allergiques ! Vous avez remarqué que votre chat présentait régulièrement des lésions à des saisons particulières de l’année ? Il peut s’agir d’allergies. Voyons ensemble celles qui peuvent concerner votre chat.
Le système immunitaire du chat fonctionne sur le même principe que celui rencontré chez l’Homme. À ce titre, votre chat peut présenter des réactions excessives aux 3 grands types d’allergènes rencontrés chez l’Homme, à savoir les allergènes retrouvés dans l’air, dans la nourriture, ou déposés sur le revêtement cutané.
Un des allergènes les plus souvent incriminés est la salive de puce, donnant une pathologie que les vétérinaires nomment "dermatite allergique à la piqûre de puce". Des lésions cutanées vont apparaître suite à cette piqûre, et provoquer d’intenses démangeaisons. Celles-ci peuvent pousser votre animal à se gratter voire à se mordre, pouvant provoquer perte de poils, lésions cutanées ou encore saignements.
Les allergies alimentaires provoquent généralement des diarrhées et des réactions généralisées cutanées, provoquant là encore des grattages. L’aliment le plus fréquemment incriminé est le lait, plus précisément à cause des protéines qu’il contient. Enfin, les allergènes rencontrés dans l’air jouent un rôle important dans les allergies du chat, principalement les pollens.
Là encore, le principe de la prise en charge ressemble très fortement à celui utilisé en médecine humaine. La première mesure à prendre, qui est également la plus efficace mais pas toujours la plus simple, consiste en l’éviction de l’allergène incriminé. Particulièrement simple dans le cadre des allergies alimentaires, cette éviction est cependant plus complexe en cas d’allergie aux pollens par exemple.
D’un point de vue médicamenteux, plusieurs solutions peuvent être proposées. En première intention, des antihistaminiques peuvent permettre de stopper rapidement la réaction allergique. En cas d’échec, les corticoïdes, plus puissants, peuvent être proposés. Cependant, la prise de ces médicaments sur le long terme peut avoir des effets indésirables importants et peut nécessiter des contrôles par prise de sang. Enfin, en cas de lésions associées, des pommades ou lotions spécifiques peuvent être très utiles. Pensez également à vous assurer de l’hygiène de votre animal, et inspectez ses lésions à la recherche de toute surinfection.
En cas de difficulté particulière à identifier l’allergène incriminé, des examens biologiques peuvent permettre d’y voir plus clair. Pouvant vous être proposées par votre vétérinaire, gardez cependant à l’esprit que ces analyses peuvent parfois être onéreuses et ne sont bien évidemment aucunement prises en charge.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
