Galactic cap : un mini préservatif pour un plus grand plaisir
Rédigé par Emmylou Drys , le 03 June 2014 à 14h00
Le Galactic Cap promet à l'homme de retrouver toutes les sensations du rapport sexuel
Le californien Charles Powell a mis au point une capote masculine version miniature à porter seulement sur le gland pour des sensations de plaisir intactes.
« Rien ne vous empêchera d’atteindre la complète satisfaction » promet Charles Powell dans sa vidéo promotionnelle à la recherche de fonds pour financer son projet. Il a inventé le préservatif masculin qui se pose seulement sur l’extrémité du pénis et permet donc à l’homme de profiter pleinement de l’acte sexuel.
Plus de contact physique
Le préservatif masculin classique est aujourd’hui le moyen de contraception le plus utilisé pour éviter les grossesses mais également prévenir des IST [infections sexuellement transmissibles] comme le tristement connu SIDA. Seulement, il lui est souvent reproché de faire diminuer le plaisir de l’homme car en recouvrant le pénis de la base au sommet, le contact physique est moins appuyé.
Charles Powell, l’inventeur de ce petit préservatif, peut se vanter de restituer à l’homme grâce à ce dernier un « plaisir complet pendant l’acte sexuel ». En effet, le Galactic cap ne recouvre que le sommet du gland ce qui laisse le contact physique libre et par conséquent offre plus de sensations et un « orgasme plus puissant » pour l’homme.
Le Galactic Cap se pose en deux temps. Premièrement la base, en forme de U, faite en polyuréthane qui va venir entourer le gland comme une seconde peau de façon adhésive. Puis le chapeau, la « cap » pour recouvrir l’urète. Charles Powell assure que ce réservoir est plus résistant que ceux des préservatifs classiques, il ne rompra pas et par conséquent évitera efficacement les risques de grossesse.
Dans l’attente d’une autorisation de la FDA
Charles Powell appelle aux dons dans cette vidéo via la plateforme américaine de crowfunding Indiegogo pour pouvoir développer et distribuer à grande échelle son préservatif qu’il considère comme la meilleure invention du 21ème siècle. Il désire collecter 100 000 $ (73 500 €). Deux jours après l’ouverture de sa campagne, près de 1900 $ étaient déjà récoltés, soit environ 1400 €.
L’inventeur affirme que son préservatif « peut aider à réduire la propagation du SIDA et des IST dans le monde », en mettant en scène dans sa vidéo promotionnelle les chiffres alarmants des victimes que le SIDA fait chaque année. « Nous pouvons faire de ce monde un monde meilleur » lance-t-il plein d’enthousiasme.
La FDA, l’Agence américaine du médicament, n’a pas encore autorisé le préservatif sur le marché et se pose la question de savoir s’il protège vraiment des maladies sexuellement transmissibles quand on sait que l’herpès par exemple se transmet par simple contact de la peau.