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Peaux à moustiques, mythe ou réalité

Rédigé par , le 28 June 2017 à 14h40

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Certaines peaux sont plus sensibles aux piqûres de moustiques

Certaines peaux sont plus sensibles aux piqûres de moustiques

Il existe plus de 3 500 espèces de moustique répertoriées à ce jour. Heureusement, seules 300 d’entre elles piquent l’homme. Néanmoins, les moustiques semblent préférer piquer certaines personnes beaucoup plus que d’autres. Ce qui a poussé de nombreux scientifiques à étudier la possible existence de peaux à moustiques. 

La prédisposition génétique pointée du doigt

Les êtres humains ne sont pas tous égaux devant les moustiques. Dans un même lieu, certains se font piquer tandis que d’autres sont totalement épargnés. D’après une récente étude réalisée par des scientifiques de l’Ecole d’hygiène et de médecine tropicale à Londres, cela s’explique par le patrimoine génétique. Les gènes régulant les sécrétions de peau sont incriminés.

Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont confronté l’attirance des moustiques tigres pour les odeurs corporelles de faux jumeaux et de vrais jumeaux. Contrairement aux premiers, les seconds possèdent des patrimoines génétiques parfaitement identiques. Ils ont constaté que les moustiques affichent une nette préférence pour l’un des faux jumeaux dont les odeurs des sécrétions de peau sont plus attirantes pour eux.

Une autre étude américaine a identifié plus de 350 odeurs émises par la peau de l’homme, capables d’attirer les moustiques. Celles de la bière et des œstrogènes dans les urines en font partie. Selon les auteurs, la sueur ne constitue pas un facteur d’attraction. Par contre, elle est essentielle dans la révélation des odeurs.

La production de dioxyde de carbone mise en cause

Outre les odeurs des sécrétions de peau, le corps humain attire les moustiques de différentes manières. Par exemple, ces insectes sont en mesure de détecter le gaz carbonique produit et éliminé par l’organisme sur une distance dépassant une dizaine de mètres. A proximité de la source de CO2, les moustiques affinent leur repérage par la reconnaissance de facteurs comme la chaleur corporelle.

Ces éléments proviennent à la fois des expirations et de la surface cutanée. Les scientifiques en déduisent que l’activité physique et la transpiration contribuent à augmenter l’attrait des moustiques pour le corps humain. La hausse de la température corporelle stimule l’activité bactérienne à la surface de la peau et favorise la synthèse de composés aromatiques.

Si de nombreux chercheurs se sont intéressés aux peaux à moustiques, d’autres ont abordé le sujet à l’envers. Le Dr James Logan de l’Ecole d’hygiène et de médecine tropicale s’est lancé dans l’étude des peaux antimoustiques. En 2009, il a identifié deux composants répulsifs, le 6-Methyl-5-hepten-2-one et le geranylacetone, présents sur la peau des personnes peu piquées. 

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La Rédaction

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