Un régime végétalien pour préserver l’écosystème
Rédigé par La Rédaction , le 25 April 2016 à 12h49
Un régime végétalien proscrit tout ce qui est d'origine animale.
7 milliards d’êtres humains occupent déjà les trois-quarts de la surface de la terre. Cela entraîne inévitablement des dégradations de l’environnement en raison de leurs besoins en matière de nourriture et d’énergie. Des chercheurs s’intéressent ainsi sur les possibilités de préserver les forêts tout en assurant l'alimentation de la population mondiale prévue en 2050.
Le végétalisme, le régime le plus climato-compatible
Préserver les forêts est indispensable pour la sauvegarde de la biodiversité et du climat. Cela impliquerait une limitation de l’expansion agricole afin de laisser suffisamment d’espace à la nature. Pourtant, les contextes ne sont pas forcément favorables. Les besoins alimentaires et énergétiques des hommes ne cessent cependant de croître de jour en jour.
Nourrir tous les êtres humains dans une démarche de développement durable est un défi difficile mais pas impossible à relever. Afin d’y arriver, des chercheurs Autrichiens suggèrent un régime alimentaire entièrement à base de plantes. Cela permet de conserver les forêts en limitant les effets néfastes sur l’environnement comme la pollution, l’eutrophisation des ressources en eau, le réchauffement climatique, etc.
D’après les simulations réalisées par ces chercheurs, l’alimentation est le facteur déterminant. Ils ont élaboré des centaines de scénarios en prenant en compte plusieurs paramètres comme l'agriculture conventionnelle ou l'agriculture biologique, les régimes à base de viande ou à base de végétaux, etc. Seuls les scénarios combinant une alimentation riche en viande et un faible rendement agricole ne permettent pas d’atteindre cet objectif.
La production de viande, gourmande en ressources
Dans son rapport en 2010, l’UNEP ou Programme des Nations Unies pour l’Environnement a déjà mis en avant les avantages du régime végan par rapport au régime fast-food composé de frites et de viandes. Ce même rapport stipule que les aliments d’origine animale, en particulier la viande, sont gourmands en ressources naturelles. Ils représentent 70% des dépenses en eau, 38% de surfaces agricoles utilisées et 19% des émissions de carbone.
Selon les résultats de l’étude réalisée par les chercheurs Autrichiens, la déforestation n’est pas une condition sine qua non pour nourrir l’humanité à l’horizon 2050. Le défi serait plutôt de produire mieux et plus, soit une nourriture suffisante et équilibrée mais accessible sur le plan économique.
Sur la base de compilation de rapports scientifiques, d’images satellites et de statistiques agricoles, une équipe de chercheurs internationaux propose également un plan en 5 points allant dans ce sens. Celui-ci repose sur l’optimisation des apports aux cultures, l’amélioration des rendements agricoles, la consommation humaine directe, la réduction des gaspillages et la limitation de l’expansion des terres agricoles.