Une campagne pour inciter les Français à mieux manger
Rédigé par La Rédaction , le 24 October 2019 à 13h59
L'ANSES nous invite à mieux manger pour limiter les risques sur la santé liés à une mauvaise alimentation.
Selon une vaste étude menée entre février 2014 et septembre 2015 par l’ANSES ou Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, les Français mangent de plus en plus mal et se sédentarisent. Photographie complète et fidèle de nos assiettes, elle note une progression des habitudes alimentaires néfastes pour la santé.
Manger plus de légumineuses et passer aux féculents complets
L’alimentation a un fort impact sur notre état de santé. En effet, il est scientifiquement établi que manger sain et équilibré contribue à la prévention de certaines maladies comme l’obésité, les cancers et les maladies cardiovasculaires. A l’inverse, une mauvaise alimentation favorise leur apparition. Aussi, Santé publique France encourage les Français à mieux manger pour prévenir et améliorer leur santé.
L’Agence sanitaire vient de lancer une nouvelle campagne pour inciter la population à faire davantage attention à son alimentation. Parmi les nouvelles recommandations, elle en met deux en avant. La première est de consommer plus de légumineuses comme les lentilles et le pois chiche. La seconde est de passer aux féculents complets incluant le riz, les pâtes, etc.
D’après un communiqué de Santé publique France, 85 % des Français adultes ne mangent pas de légumes secs deux fois par semaine, et 60 % ne consomment pas suffisamment de produits céréaliers complets. Cette campagne invite également la population à manger plus de fruits et légumes de saison, ainsi que des repas faits maison et variés.
Transformer progressivement les habitudes et ne pas culpabiliser
Lancée le 22 octobre, la campagne nationale d’information sur l’alimentation sera diffusée à la télévision pendant un mois. Afin d’amener les Français à respecter ses recommandations, Santé publique France les pousse à modifier progressivement leurs habitudes alimentaires en commençant par de petites actions. L’objectif est d’améliorer l’alimentation sans pour autant renoncer au plaisir de manger et se culpabiliser.
L’autre enjeu de cette campagne est de provoquer une prise de conscience sur la nécessité de réduire la consommation de viande, de charcuterie, d’alcool, de produits salés et de boissons sucrées. Ces aliments affichent un Nutriscore D et E. Facultative, cette échelle de lettres et de couleurs a pour but d’aider la population à choisir des plats industriels mieux équilibrés.
Enfin, cette nouvelle campagne rappelle l’importance de la pratique d’une activité physique. Facteur de risque de surpoids et d’obésité, la sédentarité représente un problème de plus en plus préoccupant. Elle touche 50 % des 11 à 14 ans, 66 % des adolescents de 15 à 17 ans et plus 80 % des 18 à 79 ans.