La grippe arrive, la bronchiolite repart et les Québecois ne distribuent plus de vaccins

La rédaction se dit que, parfois, l'actualité santé ressemble un peu à un album de « Martine ». Mais ce n'est que la valse habituelle des épidémies saisonnières à laquelle chacun est accoutumé. Petit point sur l'état de santé de la France.

Le GROG (groupes régionaux d'observation de la grippe), chargé notamment de surveiller l'évolution des épidémies en France a déclaré cette semaine que « l'activité des virus grippaux s'intensifie très progressivement en France métropolitaine sans être encore épidémique ».

Depuis le début de la surveillance en Novembre dernier, 75 cas graves ont été admis en réanimation et déclarés à l'INVS (institut de veille sanitaire), dont 5 décès. Ce nombre est plus élevé qu'à l'habituel mais ne tire pas le signal d'alarme sur une éventuelle épidémie de grippe plus virulente cette année.

Pendant ce temps là, au Québec

À moins que l'on ne suive l'exemple Québecois, où la santé publique a du stopper sa distribution de vaccins dans les cliniques et pharmacies à cause d'une trop forte demande. «Nous ne sommes pas en situation de pénurie, mais comme les doses de vaccins sont limitées, nous voulons assurer une gestion plus efficace. On veut garder les doses pour les tout-petits et les personnes âgées qui en ont besoin», a déclaré la Dre Marie-Claude Messely, médecin-conseil à la Direction de santé publique de Québec.
La hausse de vaccins nécessaires a surpris les autorités publiques avec plus de 175 000 doses administrées, soit une hausse de 10 % par rapport à l'année dernière.

Bronchiolite et gastro-entérite, rien d'anormal

La bronchiolite à VRS (virus respiratoire syncytial) touchant notamment les bébés et nourrissons, installée depuis Novembre a commencé, comme à l'accoutumée en Janvier, à décroître.
Les cas de gastro-entérites par contre ont continué d'augmenter et atteindront le seuil épidémique la semaine prochaine ont annoncé les médecins du réseau sentinelle. L'Aquitaine, le Limousin et le Languedoc-Roussillon en tête, 266 cas pour 100.000 habitants ont été déclarés (l'épidémie étant annoncée à 280 cas pour 100.000 habitants). Aucun cas d'hospitalisation n'a pour le moment été relevé.