Coup de chaleur, une urgence médicale à ne pas sous-estimer
Rédigé par La Rédaction , le 20 July 2016 à 11h23
Les personnes âgées font partie de la population vulnérable pendant les périodes de canicule
L’été arrive et la canicule s’installe sur l’ensemble du territoire. Il est fortement recommandé de se protéger pour prévenir un coup de chaleur, en particulier chez les personnes âgées et les enfants. Contrairement à l’insolation, l’hyperthermie maligne est potentiellement mortelle et nécessite une prise en charge médicale en urgence.
Coup de chaleur : définition, symptômes et conduites à tenir
Le coup de chaleur survient suite à une longue exposition à de fortes chaleurs ou à des efforts physiques prolongés dans un environnement chaud et/ou humide. Cela cause un dérèglement des mécanismes de l’organisme pour réguler la température du corps. L’hyperthermie maligne est généralement liée à une déshydratation importante et une augmentation de la température corporelle au-delà des 40°C.
Les symptômes sont facilement identifiables mais requièrent juste de l’attention. Le coup de chaleur se manifeste par une sensation de soif intense et une transpiration abondante. Celles-ci sont accompagnées de respiration rapide, crampes musculaires, vision trouble, maux de tête, étourdissements, nausées et vomissements. L’hyperthermie maligne peut également entraîner un comportement délirant ou une perte de connaissance.
La gravité d’un coup de chaleur n’est pas à minimiser, surtout chez les sujets vulnérables. Si la victime est inconsciente, il est impératif d’appeler d’urgence les secours. En attendant leur arrivée, il faut placer la personne en position latérale de sécurité. De même, il est essentiel de la mettre à l’ombre, la rafraîchir, la ventiler et la réhydrater régulièrement.
Coup de chaleur : des conséquences parfois irréversibles
Les degrés de gravité d’un coup de chaleur varient d’un cas à un autre en fonction de la durée de l’exposition et de la fragilité des personnes concernées. Cela peut aller de l’incommodation passagère à l’urgence vitale. L’absence d’un traitement approprié ou un traitement tardif peut conduire à la mort ou provoquer des séquelles graves et irréversibles.
Ces lésions s’expliquent par la libération des protéines du choc thermique lors de la survenue du coup de chaleur. Malgré un abaissement rapide de la température du corps et un traitement choc, leur passage sur les organes tels que le cerveau, les reins et le foie laisse des dommages importants. Le taux de mortalité se situe entre 30% et 50%.
La prévention constitue ainsi la meilleure arme pour lutter contre l’hyperthermie maligne. En premier, il est préconisé de boire régulièrement de l’eau et en quantité suffisante. Par ailleurs, il est conseillé d’éviter les expositions prolongées à de fortes chaleurs ou en endroits clos tels que les voitures. La prévention comprend aussi l’usage de chapeau et de parasol.
