Amputée d’une jambe à cause de son tampon hygiénique
Rédigé par Charlotte Canonne , le 19 June 2015 à 11h23
Tampons et substance chimiques ont coûté à Lauren Wasser, sa jambe droite
Lauren Wasser, une américaine de 27 ans est un jeune mannequin. Il y a trois ans, la jeune fille a pourtant vu tous ses rêves entachés par un événement des plus surprenants. Elle aurait été amputée d’une jambe suite à un empoisonnement provoqué par son tampon hygiénique. Aujourd’hui, elle attaque la société Kotex natural balance, fabricant du tampon qu’elle portait et met en garde contre les effets toxiques de ces produits.
Un choc toxique provoqué par un tampon hygiénique
Il y a trois ans, Lauren Wasser s’est vue amputée de la jambe droite suite à un cas rare de choc toxique produit par son tampon hygiénique. L’histoire de la jeune fille, rapporté par le magazine britannique Dailymail, a de quoi faire pâlir. Aujourd’hui, elle attaque la société Kotex natural balance, fabricant du produit à qui elle doit son empoisonnement.
La jeune fille aurait bien changé son tampon le matin, le midi et le soir comme le préconise la notice d’utilisation du produit. Un soir, elle se sent mal et rentre chez elle pour se reposer. Seulement, le lendemain matin elle est retrouvée inerte sur le sol avec 41°C de fièvre. Directement conduite à l’hôpital, les médecins affirment que tous ses organes sont en train de lâcher. Dès que les médecins se sont aperçus qu’elle portait un tampon, ils lui ont passé des tests afin de savoir s’il s’agissait d’un choc toxique et ce dernier se révéla positif. Le choc toxique se définit par un staphylocoque doré qui se serait développé dans le vagin puis aurait atteint le sang en déclenchant une sorte de septicémie.
Amputée suite à une gangrène
Les médecins sont parvenus tant bien que mal à maintenir la jeune fille en vie mais son infection s’est vite transformée en gangrène nécessitant donc en amputation de sa jambe droite. Une étude scientifique publiée dans le journal scientifique Yale aurait prouvé que la marque de tampon Kotex utilisait un produit synthétique propice au développement des bactéries.
Bien que les cas de staphylocoques dorés provoqués par un produit de ce genre touchent une personne sur 100 000, le danger n’est pas impossible. C’est sur cette dangerosité que souhaitent communiquer Lauren et sa famille. Pour le moment, la société américaine ne souhaite pas faire de déclaration tant que le procès ne sera pas achevé.