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Ne pas abuser des bougies parfumées et des encens

Rédigé par , le 15 September 2017 à 12h48

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La pollution de l'air intérieur renforcée par l'encens et les bougies parfumées.

La pollution de l'air intérieur renforcée par l'encens et les bougies parfumées.

Les bougies parfumées et les encens, des parfums à bruler, sont couramment utilisés pour parfumer l’intérieur d’une maison. Pourtant, cette pratique contribue à la pollution de l’air intérieur. D’après une étude réalisée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ils émettent des substances toxiques pour l’organisme. 

Une ambiance chaleureuse, un danger réel pour la santé

Allumer une bougie parfumée ou brûler de l’encens est devenu un geste anodin de nos jours. Leurs utilisateurs s’en servent fréquemment pour créer une ambiance chaleureuse, améliorer la qualité de l’air intérieur, etc., convaincus que ces « désodorisants à combustion » peuvent même avoir des effets bénéfiques sur leur santé et leur bien-être.

Un sondage TNS Sofres révèle d’ailleurs que 68% des utilisateurs de bougies parfumées et 58% des utilisateurs d’encens considèrent ces produits inoffensifs et sans conséquence sur la qualité de l’air intérieur. Or, leur usage intensif est associé à un risque élevé de cancer et de maladies respiratoires. Selon un rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques, les encens sont plus émissifs.

Lors de leur combustion, les encens émettent du benzène et du formaldéhyde. Le premier un hydrocarbure cancérigène impliqué dans la survenue de leucémies tandis que le deuxième est un gaz irritant. Par contre, les bougies parfumées produisent des particules plus fines et plus dangereuses pour les voies respiratoires. Ainsi, il convient de modérer leur usage.

La pollution d’intérieur, un véritable enjeu de santé publique

Une mauvaise qualité de l’air intérieur est indissociable des maladies respiratoires. En termes de coûts, elles représentent chaque année entre 10 et 14 milliards de dollars dont un milliard est consacré au remboursement des médicaments contre l’asthme. La pollution d’intérieur est ainsi devenue un enjeu de santé publique. Depuis 2010, plusieurs mesures préventives ont fait leur apparition dans les textes législatifs.

Concernant l’utilisation des bougies parfumées et des encens, l’Ademe préconise en premier de réduire leur fréquence d’utilisation. Même un usage mensuel présente des risques pour la santé. De plus, il est conseillé de ne pas en brûler en présence de personnes ayant un système respiratoire sensible comme les enfants, les seniors et les femmes enceintes.

L’Ademe recommande aussi de privilégier les encens avec le minimum de matières possible. Un bâtonnet fin est toujours préférable à un cône ou un gros morceau de résine. De même, il est déconseillé de brûler en même temps différents produits. Par ailleurs, il est formellement interdit de respirer leur fumée. Enfin, il impératif d’aérer régulièrement toute la maison. 

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La Rédaction

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