Les bons gestes à faire en cas de morsure de tique
Rédigé par La Rédaction , le 09 August 2018 à 12h03
Les gestes à connaître après une morsure de tique.
La tique est un acarien parasite dont la morsure est susceptible de transmettre des pathologies potentiellement graves chez les humains et les animaux telles que la maladie de Lyme. Ainsi, il est essentiel de connaître les bons réflexes à adopter pour réduire les risques d’infection liés à sa morsure.
Enlever immédiatement la tique et désinfecter la morsure
Le retour des beaux jours est propice aux activités en pleine nature, favorables aux morsures de tiques. Or, ces acariens constituent d’importants vecteurs de maladies. Après chaque sortie, il est conseillé de vous inspecter de la tête aux pieds, incluant le cuir chevelu. Les morsures de tiques ont la forme d’une petite rougeur avec une pointe noire au milieu.
Si l’insecte est encore collé à votre peau, il est impératif de l’enlever dans les meilleurs délais pour limiter le risque de transmission de bactéries. Pour ce faire, il est préconisé d’utiliser un tire-tique. Il est déconseillé de le retirer avec les ongles pour ne pas compresser son abdomen. De même, l’éther peut anesthésier l’insecte qui va régurgiter son contenu.
La tique retirée, il est recommandé de vous laver les mains avec du savon, puis de nettoyer la zone de morsure avec de l’eau et du savon. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de la désinfecter à l’aide d’antiseptique ou d’alcool. Même si toutes les tiques ne sont pas contaminées, mieux vaut prévenir que guérir.
Surveiller avec attention l’évolution de la zone de morsure
Après avoir enlevé la tique et désinfecté la zone de morsure, il est indispensable de surveiller l’évolution de la morsure dans les deux semaines qui suivent. En cas d’érythème migrant, il est nécessaire de consulter un médecin le plus rapidement possible. Il s’agit du premier signe de la maladie de Lyme, à distinguer de la réaction inflammatoire causée par la morsure.
D’autres symptômes peuvent accompagner l’érythème migrant comme la fièvre, les troubles digestifs et une grosse fatigue. Sans une prise en charge appropriée, la maladie est susceptible d’évoluer vers des formes graves qui se manifestent par diverses atteintes, tant neurologiques que musculaires et articulaires. Pourtant, une simple antibiothérapie permet de la traiter et de prévenir son aggravation.
Il est recommandé de ne pas jeter la tique après l’avoir retirée. Depuis 2017, il est possible de participer à la recherche sur cet acarien et les maladies qu’il peut transmettre. Avec le projet CiTique, l’application Signalement tique permet de déclarer une morsure et d’envoyer la tique à l’INRA ou Institut national de la recherche agronomique.