Somnolence au volant, un danger mortel sur la route
Rédigé par La Rédaction , le 07 August 2017 à 14h12
La somnolence au volent est une cause d'accident.
Premier stade de l’endormissement, la somnolence est un symptôme caractérisé par une forte envie de dormir. Cet état est accompagné d’une baisse de la vigilance et du tonus musculaire. La somnolence au volant est responsable d’un accident de la route sur trois, plus que l’alcool qui n’en cause que 25%.
Un vrai fléau pour la sécurité des usagers de la route
Selon le dernier rapport présenté par l’Association des Sociétés Françaises d’Autoroutes, la somnolence au volant constitue depuis cinq ans la première cause d’accident mortel sur les autoroutes. Elle représente environ 30% des accidents de la route pour manque de sommeil. Plus de 50% des cas surviennent au petit matin, de 4 heures à 6 heures, et en milieu d’après-midi, entre 15 heures et 16 heures.
Pourtant, les campagnes de sensibilisation depuis 2006 ont donné des résultats probants. Les accidents de la route mortels ayant pour origine la somnolence au volant ont diminué de 42% en une décennie. La fatigue provoquée par la longueur du trajet, la vitesse et la monotonie de la conduite en est la principale cause.
Plusieurs signes sont susceptibles d’alerter le conducteur de véhicule avant la survenue de la somnolence au volant. Bâillements et raideur de la nuque font partie des plus courants. Ainsi, dès que le besoin profond de dormir se fait ressentir, il est préconisé de s’arrêter. Il est vain de s’appuyer sur les gadgets conçus pour la prévenir.
Les conduites à observer pour une prévention efficace
Avant de prendre le volant, un conducteur doit toujours s’assurer qu’il ne souffre pas d’une dette de sommeil. L’avènement des objets hyperconnectés, disponibles 24h/24, comme les tablettes et les smartphones, a poussé les hommes à privilégier le travail et les loisirs au détriment de leur temps de repos. Or, dormir peu favorise la somnolence au volant.
Afin de la prévenir, il est indispensable de faire une pause de 15 à 20 minutes toutes les deux heures. Celle-ci se fait en trois étapes. La première consiste en un temps de repos. La seconde est de sortir du véhicule, de s’exposer à la lumière et de pratiquer quelques minutes d’activité physique. La dernière étape est de prendre un en-cas à base de protéines.
Par ailleurs, il est déconseillé de consommer de l’alcool sur la route. En effet, même si la dose maximale tolérée n’est pas dépassée, boire une boisson alcoolisée au déjeuner accentue le pic d’hypovigilance. De plus, il n’est pas judicieux de garder en permanence les lunettes de soleil. Le manque de lumière facilite la somnolence.