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Régime alimentaire occidental et qualité du sperme

Rédigé par , le 02 July 2019 à 10h53

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Un régime alimentaire trop gras durant l'adolescence provoque une baisse de la fertilité de manière durable.

Un régime alimentaire trop gras durant l'adolescence provoque une baisse de la fertilité de manière durable.

Différentes études scientifiques ont révélé une baisse générale de la qualité du sperme et de la fertilité masculine dans les pays occidentaux. Ceci serait associé à un régime alimentaire riche en gras et en sucre. De récents travaux menés par des chercheurs de l’Université de Harvard la confirment.

Le stress oxydatif pointé du doigt dans la dégradation du sperme

Consommer trop de viande rouge, de fast-food et de sucre altère irrémédiablement la qualité du sperme et la capacité à produire des spermatozoïdes. Afin d’aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé la qualité du sperme de 3 000 Danois de 18 à 20 ans. Ils ont mesuré la concentration, la forme et la mobilité des spermatozoïdes.

Les participants à l’étude suivent des régimes alimentaires différents. Les analyses ont montré que ceux qui adoptent un régime « raisonnable », un régime nordique ou un régime végétarien ont un sperme de meilleure qualité que ceux qui optent pour un régime de type occidental. En plus, ces derniers ont moins de cellules de Sertoli, précurseurs des futurs spermatozoïdes.

Selon les auteurs de l’étude, cette altération de la qualité du sperme et de la capacité à former des spermatozoïdes résulte du stress oxydatif. Il est responsable de la majorité des dommages de l’ADN subis par le sperme. Cette réaction survient notamment quand le régime alimentaire n’assure pas un apport suffisant d’antioxydants comme le régime de type occidental.

Une évolution inquiétante en matière de reproduction et de santé

Une étude menée par l’Université hébraïque de Jérusalem a estimé jusqu’à 60 % la baisse du taux de spermatozoïdes des adultes dans les pays occidentaux. Une autre étude suisse publiée en mai 2019 a établi que seulement 38 % des hommes jeunes respectent les critères de qualité de sperme de l’Organisation mondiale de la santé.

Ainsi, cette étude réalisée par les chercheurs de l’Université de Harvard révèle une évolution alarmante pour la reproduction en particulier et la santé en général. Une mauvaise qualité du sperme est en effet associée à un important risque de mortalité. Plusieurs facteurs génétiques, biologiques ou hormonaux ayant une incidence sur l’infertilité et la santé sont en cause.

Pourtant, quelques modifications du régime alimentaire et de l’hygiène de vie permettent de prévenir la dégradation de la qualité du sperme, voire même de l’améliorer. Un régime riche en poisson, produits laitiers, fruits et légumes est meilleur. Par ailleurs, dormir avant 22h 30 évite manque de sommeil et stress. Enfin, il est possible d’agir sur d’autres facteurs comme le tabac et la sédentarité.

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La Rédaction

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