Les résolutions en début d’année, des intentions vertueuses
Rédigé par La Rédaction , le 31 December 2018 à 11h27
Quelles seront vos nouvelles résolutions pour 2019?
L’arrivée du nouvel an constitue pour beaucoup l’occasion rêvée pour être une « meilleure » personne. Malheureusement, les bonnes résolutions prises le 31 décembre à minuit restent au stade des intentions vertueuses. Sinon, 88 % d’entre elles sont abandonnées petit à petit dès le début du mois de mars.
Un manque de motivation associé à des objectifs souvent irréalistes
Les systèmes de motivation se trouvent au centre du processus de décision de l’être humain. Quand la motivation ne perdure pas sur le long terme, il est toujours difficile de changer de comportement. Pourtant, cela n’est possible que lorsque trois besoins sont comblés. Il s’agit de l’autodétermination, de la compétence et du sentiment d’être soutenu au sein d’un réseau amical.
Au manque de motivation viennent s’ajouter des objectifs irréalistes. En effet, bon nombre de personnes prennent des résolutions en se trompant carrément d’objectif ou en mettant la barre trop haute. Des femmes souhaitent être minces afin d’être plus attirantes. Or, perdre du poids ne rend pas forcément désirables. De plus, sans programmes avec échéances, il est impossible de maigrir.
Par ailleurs, il est essentiel d’adopter une méthode pour que le changement de comportement soit effectif. En d’autres termes, changer nécessite aussi une bonne préparation mentale, mais ne repose pas uniquement sur l’enthousiasme. Il est recommandé de visualiser les objectifs et les éventuels obstacles à leur réalisation ainsi que les différents moyens pour y parvenir.
Des habitudes de vie incompatibles et un équilibre émotionnel fragile
Selon une étude britannique, changer de comportement n’est pas si facile qu’il n’y paraît. En moyenne, adopter un nouveau comportement requiert un délai de 66 jours. Ce délai varie de deux à huit mois en fonction de la personne. Parmi les principaux défis à surmonter figure la patience jusqu’à ce que la nouvelle routine ne devienne automatique.
La même étude suggère qu’il n’est pas nécessaire de dramatiser un comportement à éliminer. Céder de temps à autre n’a pas d’influence majeure sur la formation d’habitude. Néanmoins, renforcer une pratique profitable par une autre produit des résultats positifs. Si une personne suit un régime afin de perdre des kilos en trop, faire du sport en parallèle facilite l’atteinte de son objectif.
Un des derniers obstacles au changement de comportement est l’intelligence émotionnelle. Les soubresauts émotionnels conduisent souvent une personne à retomber dans les anciens comportements qu’elle veut abandonner. Plus précisément, lorsque celle-ci est sous l’effet de fortes émotions, elle perd sa faculté d’autodétermination. Il est indispensable d’identifier et de savoir anticiper ces émotions afin de les dominer.