Les troubles du déficit de l’attention chez les adultes

Connus pour ne toucher que les enfants, les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité sont aussi susceptibles d’affecter les adultes. Près de 4% des adultes seraient concernés par ce problème. En fonction des symptômes et de leur gravité, ils peuvent vivre une vie plus que chaotique. 

Des troubles véritables mais ignorés ou mal reconnus

Les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité ou TDAH se manifestent en général par l’incapacité de la personne malade à se concentrer sur des tâches simples et à les mener à terme. La plupart du temps, elle agit de manière impulsive. L’immobilité étant source d’anxiété et de tension interne, elle est toujours à la recherche de sensations fortes.
Chez l’adulte, les principaux symptômes sont l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité. Ils sont présents à des degrés différents. Il est possible que des patients arrivent à se concentrer sur des tâches qui les intéressent, tout en étant impulsifs et agités. De même, il existe des adultes qui rencontrent des difficultés à se concentrer sans pour autant être hyperactifs.
La précocité du diagnostic joue ainsi un rôle déterminant dans la trajectoire de vie des sujets atteints de TDAH. Cela accroît leurs chances de bénéficier d’une prise en charge adéquate et de vivre une vie proche de la normale. Une étude britannique a en effet révélé que les adultes traités correctement ne font pas de récidives. 

Des traitements variés pour de meilleures conditions de vie

Les troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité chez les adultes peuvent avoir des conséquences graves. Les TDAH se trouvent par exemple à l’origine de fatigue diurne, les patients étant souvent confrontés à des troubles du sommeil. En outre, en l’absence d’un plan national TDAH, ils éprouvent un sentiment d’abandon de la part des autorités publiques et du Ministère de l’éducation nationale.
Divers traitements sont disponibles et permettent de traiter avec efficacité les TDAH. Selon les cas, les médecins prescrivent des traitements médicamenteux tels que le méthylphénidate. Ils ajustent la dose par rapport aux progrès observés et aux éventuels effets indésirables. En parallèle, une rééducation en psychomotricité peut être nécessaire pour améliorer l’expression corporelle des conflits.
D’autres spécialistes préconisent des programmes de coaching attentionnel. Leur objectif est d’apprendre aux patients à créer des systèmes de rappel pour pallier aux problèmes récurrents de désorganisation. Ces programmes les aident également à hiérarchiser leurs tâches et mieux gérer leur temps. Afin d’obtenir de meilleurs résultats, il arrive que le coaching soit combiné à une thérapie cognitivo-comportementale.