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L’argent contribue au bonheur

Rédigé par , le 01 August 2017 à 12h15

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Avoir de l'argent permet de se libérer du temps.

Avoir de l'argent permet de se libérer du temps.

Depuis de nombreuses décennies, économistes, philosophes et autres experts se sont penchés sur la question : « l’argent fait-il le bonheur ? ». Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de la Harvard Business School, la réponse est oui, à condition d’acheter du temps. 

Du temps pour soi pour plus de bien-être au quotidien

L’équipe a réalisé cette étude sur 6 000 adultes dont 800 sont millionnaires. Ils ont évalué leur degré de satisfaction par rapport à la façon dont ils dépensent leur argent. D’après les résultats parus dans la revue Procedings of the National Academy of Sciences, ils sont plus heureux en payant 40 euros pour davantage de temps libre que pour des biens matériels.

Pour les participants à cette étude, l’objectif est de se débarrasser des tâches harassantes pour avoir plus de temps à consacrer à des choses qui contribuent à leur sentiment de bien-être. En effet, le manque de temps engendre du stress. Or, le stress favorise différents troubles tels que l’anxiété et l’insomnie qui provoquent une diminution du bien-être.

Afin d’aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont testé plusieurs dépenses. Parmi les tests effectués figurent l’achat de repas à livrer au travail, l’achat de vêtements et payer quelqu’un pour les courses ou pour l’entretien ménager. Ils ont constaté que les économies de temps sont beaucoup plus appréciées que la possession de biens matériels.

Une révision obligatoire des priorités pour les participants

Dans notre société actuelle, l’hyperactivité est perçue comme un symbole de prestige social. Elle est le principal frein pour les êtres humains dans la quête de bon temps. Pourtant, à une certaine époque, l’oisiveté a constitué le marqueur social du prestige. Les catégories sociales aisées ont longtemps été à l’abri du travail et bénéficié de beaucoup de temps libres.

De l’avis des chercheurs, cela explique en grande partie la progression inquiétante de salariés atteints de syndrome d’épuisement professionnel. L’hyperactivité étant assimilée à du capital social, les salariés, sans distinction de catégories professionnelles, ne profitent plus des congés payés. Le phénomène de « famine de temps » s’installe progressivement, surtout dans les pays développés.

Pour la coordinatrice de l’étude, Ashley Whillans, la dimension abstraite du temps n’aide pas à prendre les bonnes décisions concernant le bien-être. L’homme n’arrive pas à se faire une idée concrète du rendement de son investissement pour plus de temps libres. En effet, quand il paie un individu pour le ménage, il sait exactement le montant perdu mais appréhende mal le bénéfice retiré. 

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La Rédaction

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