Les mesures préventives pour réduire les risques d’AVC
Rédigé par La Rédaction , le 31 October 2019 à 14h20
AVC ou attaque vasculaire cérébrale.
Chaque année, 140 000 personnes sont victimes d’accident vasculaire cérébral ou d’AVC en France, soit une toute les quatre minutes. La Société Française Neuro-Vasculaire a ainsi lancé une campagne de sensibilisation sur les facteurs de risque et les mesures de prévention afin de réduire le risque de survenue.
AVC, la première cause de handicap acquis de l’adulte
Parfois appelé attaque cérébrale ou congestion cérébrale, un AVC est un déficit neurologique soudain entrainé soit par l’obstruction, soit par la rupture d’un vaisseau sanguin au niveau du cerveau. Susceptible de survenir à tout âge, il présente un risque de dommages irréversibles et constitue une urgence médicale absolue. Le patient a besoin d’une prise en charge adéquate et immédiate.
En France, 800 000 personnes sont atteintes d’un AVC, dont 25 % sont âgées de moins de 65 ans. 62,5 % en gardent des séquelles. 30 000 sur les 140 000 nouveaux cas annuels meurent. Dans 85 % des cas, il s’agit d’un AVC ischémique. Un vaisseau sanguin bouché empêche la circulation du sang vers ou dans le cerveau.
Il est essentiel de reconnaître les premiers symptômes d’un AVC pour maximiser les chances de survie d’un patient et prévenir les séquelles. Plus la prise en charge est rapide, mieux il est traité. En général, un AVC se manifeste par une paralysie de la moitié du corps, accompagnée de troubles de l’équilibre et d’une céphalée atroce. (174 mots)
AVC, des mesures de prévention et des traitements efficaces
La prévention primaire ou prévention du premier AVC revêt une grande importance. En effet, il correspond à 75 % des cas. Elle consiste essentiellement sur le dépistage et le traitement des facteurs de risque vasculaires comme le taux de cholestérol, la pression artérielle, le diabète et l’obésité. Il est également primordial de réduire la consommation d’alcool et de tabac.
Les études disponibles ont montré que 90 % des risques d’AVC sont associés à ces facteurs de risque dits modifiables. Aussi, il est possible d’abaisser de 80 % le risque de survenue en les contrôlant au mieux. Pour information, l’AVC représente la première cause de mortalité chez les femmes et la troisième chez les hommes.
Deux approches thérapeutiques sont couramment utilisées pour traiter les victimes d’AVC. La première est la thrombolyse. Elle consiste à désagréger le caillot sanguin en leur administrant un produit par voie intraveineuse. La deuxième, la thrombectomie, consiste à aspirer le caillot sanguin directement dans l’artère bouchée à l’aide d’un micro-cathéter. Au plus tard, elle doit être réalisée six heures après l’accident.