Mieux se protéger contre les allergies aux pollens
Rédigé par La Rédaction , le 30 April 2018 à 13h34
Le pollen est responsable de certaines allergies
Les allergies aux pollens affectent environ 20% de la population en France. Du printemps à l’automne, elles se manifestent essentiellement par le nez bouché et les yeux qui démangent. Les allergies aux pollens sont à prendre au sérieux. Pour cause, une rhinite allergique accroit le risque de devenir asthmatique.
Une sensibilité et un seuil de tolérance différents d’un sujet à l’autre
Pour la majorité de la population, les pollens ne présentent pas de véritable danger. Toutefois, chez certains sujets, ils sont susceptibles de causer une surréaction du système immunitaire en cas de pénétration dans les voies respiratoires. Le corps les considère comme des envahisseurs et cherche à les éliminer par tous les moyens. Cette bataille se traduit par des démangeaisons, des éternuements et des écoulements nasaux.
Les allergies aux pollens s’expliquent principalement par deux facteurs. Le premier concerne la génétique. D’après le Dr Marie-Laure Mégret-Gabeaud, médecin allergologue et membre du Réseau National de Surveillance Aérobiologique, le nombre des cellules responsables des allergies varie d’un individu à un autre. Leur déclenchement va également dépendre du seuil de tolérance de chacun.
Par ailleurs, les personnes allergiques aux pollens sont généralement sensibles aux allergènes présents dans les assiettes. A titre d’exemple, un sujet allergique aux pollens de noisetier aura la même réaction en mangeant des noisettes. Les premières manifestations se situent souvent au niveau de la bouche comme le gonflement des lèvres. Il est impératif de réagir rapidement.
Des conseils pratiques pour la prévention et le traitement des allergies
Les allergies aux pollens sont les allergies les plus fréquentes et les plus simples à identifier. Afin de les prévenir, il est important de limiter les expositions aux pollens. Il est conseillé de suivre les alertes aux pollens. Une carte de vigilance interactive conçue par le RNSA permet de surveiller la variation de la présence dans l’air des pollens les plus allergisants.
De plus, il est préconisé de ne pas s’exposer à la pollution atmosphérique. Cela irrite les voies respiratoires et favorise la pénétration des allergènes. Or, lors des pics de pollution, les pollens sont plus fragiles et s’éclatent facilement en cas de vent. Pour se protéger durant les sorties, il est aussi recommandé de porter un chapeau et des lunettes.
En cas de réaction allergique aux pollens, il existe des traitements médicamenteux pour traiter les symptômes et les causes de l’allergie. S’ils s’avèrent inefficaces, la désensibilisation reste possible. Appelée immunothérapie spécifique, elle consiste à habituer l’organisme au contact de l’allergène. Ce soin dure trois ans et peut être lancé dès l’âge de cinq ans.