Obésité, l’épidémie s’aggrave aux Etats-Unis
Rédigé par La Rédaction , le 24 December 2018 à 11h32
Le poids moyens des Nord-américains augmente.
Aux Etats-Unis, l’épidémie d’obésité ne cesse de gagner du terrain chez les femmes comme chez les hommes. Toutes les catégories d’âge sont désormais concernées par cette maladie. Selon les dernières données, le poids et le tour de taille de l’Américain moyen ont enregistré une progression significative en 15 ans.
Augmentation alarmante de l’IMC et du tour de taille
D’après les résultats d’une nouvelle étude menée par le National Center for Health Statistics, l’Américain adulte moyen est actuellement en surpoids et frôle même les limites de l’obésité. Son IMC ou indice de masse corporelle et son tour de taille ont augmenté de 1999 à 2016. Le problème touche l’ensemble des groupes de population.
Sur la même période, l’IMC d’un Américain a gagné 1,3 point, passant de 27,8 en moyenne à 29,1. Celui d’une Américaine a progressé de 0,4 point, estimé à 28,2 en moyenne contre 27,8 auparavant. Les valeurs normales de l’IMC sont comprises entre 19 et 24 pour les femmes, et entre 20 et 25 pour les hommes.
Par ailleurs, en 1999-2000, le poids moyen d’une Américaine était de 74 kg, tandis que celui d’un Américain était de 86 kg. En 2015-2016, ces chiffres sont respectivement passés à 77 kg et à 89,8 kg. Quant à leur tour de taille, les femmes ont pris jusqu’à 5 cm et les hommes 3 cm pour atteindre les 98 cm et les 102 cm.
Nécessité de solutions plus immédiates contre l’obésité
Outre les problèmes de poids et de tour de taille, cette étude menée sur la base des examens physiques de 47 000 personnes âgées de plus de 20 ans révèle que la taille moyenne des Américains a diminué. En 2015-2016, une Américaine mesurait 161,7 cm contre 162,1 cm en 1999-2000. L’Américain moyen a perdu 0,2 cm, passant de 175,6 cm à 175,4 cm.
Ces diverses évolutions ne sont pas sans conséquence sur la santé et l’économie américaine. L’obésité favorise de nombreuses autres pathologies. Ce fléau accroit notamment les risques de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de certains types de cancer. Les soins médicaux de prise en charge sont très élevés.
Pour combattre ce fléau, des mesures plus immédiates sont nécessaires. La priorité doit être donnée à la prévention. En plus des campagnes d’éducation et de sensibilisation des jeunes, une coopération avec l’industrie agroalimentaire et le secteur de la restauration pourrait être envisagée. L’approche actuelle basée sur la recherche de nouveaux traitements médicaux ne saura résoudre le problème.
