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Glaucome, la cécité et la malvoyance évitables

Rédigé par , le 23 April 2019 à 11h45

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Dépistage du glaucome

Dépistage du glaucome

Première cause de cécité en France, le glaucome touche plus d’un million de Français. Cette maladie oculaire grave se développe silencieusement. L’absence de douleur rend souvent son diagnostic tardif. Pourtant, si le glaucome est dépisté et traité de manière précoce, la cécité et la malvoyance ne sont pas une fatalité.

Dépistage négligé et traitement médical non respecté

Pendant la semaine mondiale du glaucome du 13 au 18 mars dernier, l’Union nationale des aveugles et déficients visuels a lancé une campagne de sensibilisation baptisée « Ne laissez pas le glaucome vous voler la vue ». En effet, de nombreux Français négligent le dépistage. Sans une prise en charge, cette affection du nerf optique expose à la malvoyance.

La forme chronique de cette maladie est le glaucome primitif à angle ouvert. Les cas sévères concernent uniquement 25 % des patients. D’après le Dr Laurent Benzaken, chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois, le risque de malvoyance est beaucoup plus important chez les individus qui ignorent le dépistage ou ne respectent pas leur traitement médical.

Néanmoins, près de 50 % des malades traités ne prennent pas correctement leur traitement ou oublient de les prendre. Pour ces patients, le glaucome s’aggrave dans le temps et finit par les rendre aveugles, selon le Pr Jean-François Rouland, chef du service d’ophtalmologie du CHU de Lille et secrétaire général de la Société française du glaucome.

Dépistage indolore et différents traitements possibles

En France, près de 800 000 personnes sont traitées pour un glaucome pour 400 000 malades non diagnostiqués, explique le Pr Alain Bron, chef du service d’ophtalmologie du CHU de Dijon. Les facteurs de risque sont nombreux. Le premier est génétique avec un risque triplé. Les individus originaires d’Afrique de l’Ouest ou ayant une pression intraoculaire supérieure à 21 mmHg sont aussi des sujets à risque.

En général, deux examens indolores permettent de dépister un glaucome. En premier lieu, le médecin effectue une mesure de la tension intraoculaire. Puis, il réalise une photo du fond de l’œil pour faire l’évaluation de l’état du nerf optique. D’autres outils peuvent être utilisés pour le dépistage comme la tomographie en cohérence optique.

A ce jour, le glaucome demeure une maladie incurable. Toutefois, il est parfaitement possible de maîtriser son évolution. Le traitement par collyre constitue le traitement de choix. Il vise à réduire la production de l’humeur aqueuse ou à accélérer son élimination. Diverses techniques chirurgicales ont également été développées comme l’installation de drain et le laser.

Sources  : 

Le Figaro

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