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Syncope, un malaise à prendre au sérieux

Rédigé par , le 22 July 2016 à 15h15

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Une syncope peut s'exprimer de plusieurs façon : étourdissement, malaise, ...

Une syncope peut s'exprimer de plusieurs façon : étourdissement, malaise, ...

La syncope désigne une manifestation clinique causée par une anorexie cérébrale généralisée et transitoire. Elle se manifeste par une perte de connaissance brutale mais brève, de quelques secondes à quelques minutes tout au plus. Banale et fréquente, elle peut cependant cacher des problèmes de santé sérieux aux conséquences dramatiques. 

Distinguer les cas graves des cas anodins

Selon le Dr Patrick Hertgen, médecin urgentiste et vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, une personne sur trois va faire une syncope au cours de sa vie sans raison apparente. Le risque est plus élevé chez les personnes âgées, surtout après 70 ans. Néanmoins, dans 80% des cas, le phénomène est isolé et sans récidive.

Des cardiologues de l’Université Western Ontario ont estimé le risque de mortalité suite à une syncope à 10% dans les douze prochains mois. Celui-ci n’est que de 0,7% dans les 4 semaines suivant cet épisode. Afin de connaître si une syncope est annonciatrice d’événement grave, ils ont défini le Canadian Syncope Risk Score ou CSRS.

Il s’agit d’une échelle allant de -3 à +11 élaborée sur la base des données collectées sur 4 030 patients ayant une moyenne d’âge de 53,6 ans. Un score en-dessous de -2 correspond à un risque faible. Entre -1 et 3, le risque est moyen et nécessite des examens médicaux approfondis. Un score de 4 et plus requiert une hospitalisation immédiate.

Faciliter le tri et désengorger les urgences

Le CSRS constitue un outil décisionnel efficace. Il permet aux médecins de mettre en place une prise en charge adaptée des différents cas de syncope. Dans un premier temps, il facilite le tri des patients. Ensuite, il évite les séjours inutiles dans les hôpitaux. Cela aide à résoudre en partie le problème d’engorgement auquel les services d’urgence sont confrontés.

Par ailleurs, le CSRS s’avère d’une grande utilité pour rassurer les patients admis en urgence à l’hôpital après une perte de connaissance. Les résultats de l’étude réalisée par les chercheurs canadiens ont en effet démontré que moins de 7% des personnes ayant fait une syncope ont un score supérieur ou égal à 4 après une évaluation médicale approfondie.

Afin d’établir le score d’un patient, les médecins se basent sur des éléments de diagnostic en cardiologie tels que la tension artérielle. La prise de sang aide aussi à déceler le bio-marqueur de l’infarctus. De même, l’électrocardiogramme permet de détecter d’éventuelles anomalies cardiaques. Les médecins prennent également en compte les maladies cardiovasculaires et les antécédents de syncopes. 

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La Rédaction

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