L’asthme, une maladie loin d’être anodine
Rédigé par La Rédaction , le 09 May 2019 à 10h12
L'asthme peut parfois être provoqué par des réactions allergiques.
En France, l’asthme touche plus de 4 millions d’individus et fait 1 000 victimes chaque année. Loin d’être anodine, cette maladie est susceptible d’avoir des conséquences graves. De même, elle affecte grandement la vie quotidienne des patients. Il est indispensable de sensibiliser sur les risques, l’importance du diagnostic, etc.
Une pathologie souvent associée à la petite enfance
L’asthme fait partie des maladies chroniques les plus répandues au monde. Il est caractérisé par une inflammation chronique des bronches qui se traduit par des difficultés respiratoires, de la toux et un resserrement des voies respiratoires. Lorsqu’un malade fait une crise, il a la respiration sifflante, tousse et éprouve une sensation de pression au niveau du thorax.
En général, l’asthme se déclare au cours de l’enfance. Les facteurs génétiques occupent une place importante. D’après le Dr Marc Sapène, pneumologue et allergologue à la clinique de Bel-Air à Bordeaux, quand les deux parents sont asthmatiques, leurs enfants souffriront de la maladie. Par contre, si seulement un des parents est malade, un enfant sur deux le sera.
Outre les facteurs génétiques, l’asthme est soumis à de nombreux facteurs environnementaux. Pour exemple, dans les pays occidentaux la forte présence de cette maladie s’expliquerait par une trop forte hygiène. L’usage excessif et fréquent de détergents sur la peau de l’enfant finit par altérer son système de défenses. Ainsi, il est plus vulnérable aux substances étrangères à l’origine des allergies.
La nécessité d’un diagnostic et d’un traitement précoces
Beaucoup de personnes asthmatiques ont une qualité de vie dégradée à cause de leur maladie. Pourtant, dans la plupart des cas, il est possible de limiter l’impact de l’asthme avec une prise en charge adéquate. Néanmoins, pour en bénéficier, il est impératif que la pathologie soit bien diagnostiquée. Il suffit de tester le souffle ou de réaliser des tests allergiques.
Actuellement, il existe diverses formes de traitement. En cas de crise, la Ventoline permet de relâcher les muscles autour des bronches pour faciliter la respiration. Si cela est inefficace, la prise de corticoïdes ou d’oxygène est vivement préconisée. Afin de réduire l’inflammation des bronches, un traitement de fond à base de corticoïdes peut également être administré.
Pour une personne asthmatique, il est essentiel de suivre un traitement et d’agir sur ce qu’il est en mesure de gérer lui-même. Entre autres, il est conseillé de limiter les facteurs déclencheurs et aggravants. Il est indispensable de bien aérer les différentes pièces de la maison, d’éviter les fumées de cigarettes, de changer régulièrement la literie, etc.
Sources : Le Figaro