Mal de dos, prise en charge physique et psychosomatique
Rédigé par La Rédaction , le 04 August 2017 à 14h42
Le mal de dos est considéré comme le mal du siècle.
Qualifié de mal du siècle, le mal de dos touche toutes les catégories d’âges, des enfants aux seniors. En France, neuf personnes sur dix sont concernées. Affectant physiquement, il influe aussi sur le mental. Une approche physique et psychosomatique s’impose ainsi pour une prise en charge efficace des douleurs.
Des spécialités paramédicales pour libérer les zones de tensions
De plus en plus fréquent en raison de la modification du mode de vie, le mal de dos tend à être banalisé malgré les douleurs qu’il cause. Pourtant, il est conseillé de consulter rapidement. Un retard de diagnostic est susceptible d’avoir des conséquences graves. Diverses spécialités ont déjà démontré leur efficacité suivant l’origine du problème.
Selon Vincent Renard, chiropracteur et porte-parole de l’Association française de chiropraxie, la chiropraxie est indiquée pour dénouer les zones clés de tension et donner un coup de fouet au système nerveux. Affaibli par les déséquilibres de la colonne vertébrale, ce dernier ne peut réguler le sommeil, la respiration, etc. Le chiropracteur fonde son travail sur la manipulation vertébrale et la mobilisation articulaire.
De même, l’ostéopathie a fait ses preuves dans le traitement du mal de dos. Pour l’ostéopathe, le mal de dos n’est que la conséquence d’une suite adaptative. Ainsi, il peut être causé par des défauts de posture, des maux d’estomac, etc. Outre la manipulation vertébrale, il a également recours à des techniques crâniennes et viscérales.
Un travail sur la psyché pour traiter la véritable source du problème
Chiropraxie et ostéopathie sont considérées comme des approches globales pour soigner le mal de dos. Ces disciplines permettent de rééquilibrer le corps. En parallèle, les thérapeutes œuvrent pour une prise de conscience de leurs patients sur l’origine de leurs problèmes et la souffrance engendrée. Parfois, un soutien et un suivi psychologiques sont recommandés pour atteindre cet objectif.
D’ailleurs, certains médecins avancent même que le travail sur le mental constitue la bonne thérapie à mettre en place contre le mal de dos. D’après John Sardo, professeur de médecine orthopédique et de rééducation clinique à l’université de New York, aucun problème physique n’est diagnostiqué dans 90% des cas de lombalgie dans les pays industrialisés.
John Sardo considère que les douleurs dorsales ne sont en réalité que la réponse du système nerveux aux souffrances morales et aux détresses émotionnelles provoquées par le stress au quotidien. Ainsi, le mal de dos ne serait qu’une manœuvre de diversion pour faire face à ces difficultés. Pour un résultat durable, la thérapie implique un travail de fond pour identifier la source du mal.