Autisme, des idées reçues encore persistantes
Rédigé par La Rédaction , le 04 April 2019 à 14h01
Autisme ou trouble du spectre autistique
L’autisme, aussi appelé troubles du spectre autistique, est un trouble développemental qui se déclare avant l’âge de 3 ans. Les enfants autistes sont généralement isolés du monde extérieur. En plus, ils sont extrêmement sensibles à toutes ses variations. A notre époque, ils font encore l’objet de nombreuses idées reçues.
Comprendre les symptômes et les causes de l’autisme
Syndrome comportemental appartenant aux troubles envahissants du développement ou TED, l’autisme se manifeste par des altérations et des déficits, d’importance variable, dans plusieurs domaines tels que les interactions sociales et le langage. Les personnes autistes présentent des anomalies comportementales. Dans la plupart des cas, ils sont réticents au changement et ont tendance à répéter des comportements ou des discours.
Les troubles du spectre autistique sont en majorité associés à des causes génétiques. En effet, les experts ont identifié plus de 800 gènes impliqués, ayant pour rôles de coder les protéines intervenant dans la formation des synapses. A ce jour, aucune donnée scientifique ne permet d’avancer que l’autisme est dû au vaccin ROR ou à une intolérance au gluten.
Si les troubles du spectre autistique sont liés à un retard intellectuel, les patients autistes ne présentent pas systématiquement une déficience intellectuelle. Au contraire, certaines formes d’autisme, telles que le syndrome d’Asperger ou autisme de haut niveau, sont associées à un excellent développement intellectuel. Néanmoins, près de 34 % des personnes concernées ont un retard intellectuel.
Connaître les différentes prises en charge de l’autisme
A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement médical ou médicamenteux aux troubles du spectre autistique. Par contre, diverses formes de prise en charge sont proposées afin d’aider les enfants autistes à améliorer leurs capacités à interagir avec leur environnement et à mieux s’y adapter pour gagner en autonomie. Leur efficacité dépend de la précocité du diagnostic et de la prise en charge.
D’ailleurs, les recommandations de la Haute autorité de santé accordent une place importante à une prise en charge précoce, personnalisée et globale. Celle-ci intègre l’enfant et ses parents. A cet effet, le diagnostic doit être posé avant l’âge de 4 ans. Puis, les différentes interventions sont mises en place et coordonnées dans les 3 mois qui suivent.
Même si l’autisme ne se soigne pas encore, une prise en charge adaptée et précoce donne des résultats positifs. Elle permet à l’enfant autiste d’avoir une scolarité normale et de mener plus tard une vie professionnelle et sociale suffisamment satisfaisante. L’objectif est de favoriser la scolarité des patients autistes et leur insertion dans la société.