Pokémon Go, une appli bénéfique aux diabétiques de type 2
Rédigé par La Rédaction , le 02 August 2016 à 11h59
De fait, Pokemon GO motive les jeunes à se déplacer plus que de normal.
Jeu de chasse virtuelle, Pokémon Go enfièvre actuellement les enfants, les adolescents et les adultes dans le monde entier. Des chercheurs britanniques spécialistes en diabétologie voient en cette application un moyen innovant d’inciter les patients souffrant de diabète de type 2 à bouger et faire régulièrement de l’activité physique.
Diabète de type 2, la forme la plus fréquente de la maladie
Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant représente 90% des cas de diabète. Ce trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation se manifeste en général à partir de 40 ans. Cependant, même si l’âge moyen de diagnostic est d’environ 65 ans, de plus en plus de jeunes sont touchés par cette maladie.
Etant donné que les patients ne sont pas capables de réguler les sucres, ceux-ci s’accumulent dans leur organisme au fur et à mesure qu’ils s’alimentent. Le diabète de type 2 entraîne ainsi un état d’hyperglycémie chronique. Cela est dû soit à une production insuffisante d’insuline par les cellules du pancréas ou insulinopénie, soit à une mauvaise utilisation de cette hormone ou insulinorésistance.
A l’instar du diabète de type 1, le diabète non insulinodépendant provoque un taux trop élevé de glucose dans le sang. Par contre, le diabète de type 2 est une maladie évolutive. Cela rend son diagnostic difficile et son traitement complexe. D’autres facteurs de risques sont aussi en cause comme l’hypertension artérielle.
Activité physique, outil de prévention et de traitement
Comme pour le diabète de type 1, il n’existe pas de remède au diabète de type 2. Toutefois, il est possible de traiter les patients par d’autres moyens que les injections d’insuline tels que la mise en place de mesures hygiéno-diététiques. La première recommandation pour prévenir ou traiter la maladie reste néanmoins la pratique d’activité physique pendant au moins 2 heures et demie par semaine.
Pour les scientifiques du Leicester Daibetes Center, l’intérêt du Pokémon Go se situe dans sa capacité à inciter les gamers à marcher des kilomètres et à faire quelques mouvements sans s’en rendre compte. L’application apparaît ainsi comme un outil efficace pour lutter contre la sédentarité. Or, un mode de vie sédentaire causerait une baisse du niveau d’insuline.
D’après le docteur Tom Yates, ce jeu ludique est également préconisé dans le cas d’obésités débutantes. Le surpoids et l’obésité font en effet partie des principaux facteurs de risques du diabète de type 2. Par ailleurs, Pokémon Go peut être pratiqué en famille et aide à resserrer les liens entre les membres.