Mieux soigner la sécheresse vaginale à la ménopause

Avec son lot de problèmes, la ménopause constitue souvent une période délicate dans la vie d’une femme. L’arrêt de l’activité des ovaires provoque une diminution rapide des sécrétions hormonales, d’où une baisse des taux d’œstrogène et de progestérone. La sécheresse vaginale représente l’une des principales manifestations de cette perturbation hormonale.

Informer sur les symptômes et les options de traitements

Pfizer fait partie des acteurs majeurs dans la conception et le développement de traitements hormonaux contre les troubles liés à la ménopause. Avant de lancer son nouveau produit, le laboratoire pharmaceutique a réalisé un sondage auprès de 504 femmes entre 45 et 65 ans et une centaine de gynécologues libéraux. Celui-ci a révélé que beaucoup d’entre elles ne sont pas au fait des symptômes et des traitements.

Pourtant, la ménopause concerne environ 14 millions de femmes en France. Celle-ci survient en moyenne à 51 ans, soit 450 000 femmes ménopausées tous les ans. Plus de la moitié vivent au quotidien avec les manifestations gênantes dues au climatère. Outre la sécheresse vaginale, les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes figurent parmi ces symptômes.

De nos jours, il existe toutefois de nombreuses options de soins comme la phyto-œstrogène, l’homéopathie, etc. pour atténuer ces troubles et améliorer significativement la qualité de vie des femmes ménopausées. Le plus efficace reste néanmoins le THS ou traitement hormonal de substitution. Celui-ci consiste à compenser la défaillance des ovaires.

Sensibiliser sur les conséquences de la sécheresse vaginale

Pour une femme, la sécheresse vaginale à la ménopause n’est pas sans conséquence sur la vie personnelle et la vie de couple. Ses diverses manifestations sont faciles à identifier telles que les démangeaisons, les inflammations, les irritations mécaniques et brûlures lors des rapports sexuels, la sensibilité aux infections accompagnées de pertes odorantes et éventuellement, la mauvaise odeur.

Une autre étude parue dans le journal Ménopause a montré que plus de la moitié des femmes ménopausées sont victimes de ces symptômes. Pour 76% d’entre elles, cela perturbe leur vie sexuelle. 40% affirment être affectées sur le plan émotionnel tandis que 33% ont dû changer leurs habitudes de vie. Or, seulement 33% consultent régulièrement un gynécologue.

Le sondage réalisé par le laboratoire pharmaceutique Pfizer a également mis en lumière que la plupart des femmes ménopausées accorde moins d’attention à leur santé vaginale par rapport à leurs seins et leurs articulations. Pourtant, d’après le Dr Marie-Hélène Colson, sexologue, la sécheresse vaginale peut sérieusement affecter l’harmonie d’un couple mais aussi l’estime de soi chez la personne concernée.