Perte de cheveux, mode d'emploi

La calvitie touche près d'un homme sur trois à 30 ans et un homme sur deux à 50 ans. Nombreux sont ceux qui ont du mal à vivre avec. Voici quelques conseils pour en savoir plus sur la perte de cheveux et sur les solutions qui peuvent être mises en place pour y remédier.

Vous tremblez quand on vous parle de calvitie et le moindre coup de peigne vous arrache des frissons ? Pour beaucoup d’entre nous, la perte de cheveux est signe avant-coureur d’un âge avancé où l’Oréal ne vaut plus rien et où la qualité professionnelle Schwarzkopf n’impressionne plus.

Un cheveu, ça tombe et ça repousse

Il faut savoir que si nous perdons continuellement des cheveux, c’est que ces derniers ne restent pas indéfiniment accrochés au cuir chevelu. En effet, nous perdons en moyenne entre 50 et 100 cheveux par jours, parfois même plus quand la chevelure est dense. Le stress, les carences (notamment le fer), les variations hormonales (souvent traduites par des chutes saisonnières) sont autant de facteurs qui peuvent jouer sur la disparition des cheveux. Il n’en reste pas moins que perdre ses cheveux n’est pas toujours agréable, et encore plus lorsqu’on est encore « jeune ».

Une bonne hygiène de vie (se laver les cheveux plusieurs fois par semaine) et une alimentation variée et équilibrée participe activement au maintien des cheveux. Ces derniers sont fragiles par nature, l'usage du gel ou du sèche-cheveux est donc déconseillé. Ils abiment le cheveu de la pointe à la racine et ne font qu'accéléré le processus de perte. Toutefois, il peut arriver un stade où l’intervention d’un professionnel devient nécessaire si vous n'êtes pas encore prêt à vous raser le crâne.

Que peut faire la médecine?

Il est conseillé d’aller voir un dermatologue qui est certes un spécialiste de la peau, mais aussi des cheveux. C’est le seul qui est à même de faire un diagnostic et de savoir si vos cheveux connaissent une simple phase transitoire ou s’il y a bien un début d’alopécie. Si cela est nécessaire, il vous prescrira un traitement qui peut être local (les lotions par exemple) ou être prescrit par voie générale (il s’agira alors d’un médicament). Aucun remède miracle, trouvé notamment au détour d’un site Internet ne peut remplacer le diagnostic du dermatologue et les produits réellement efficaces ne sont généralement accessibles qu’en pharmacie et après présentation d’une ordonnance. transplantation capillaire par micro-greffealopécie< (nuque et couronne) pour les réimplanter sur les zones chauves. L’intervention est onéreuse et doit être faite sérieusement, il ne s’agit pas de reboucher quelques trous dans la chevelure  mais de rééquilibrer l’étalement des cheveux dans cette dernière.

Pour ceux qui ne souhaiteraient pas passer sur la table de billard, le complément capillaire, plus connu sous le nom de perruque, peut être une solution. La prothèse peut être faite de cheveux naturels ou bien synthétiques. Dans tous les cas la technologie a mis fin au règne de la "moumoute", si peu confortable et manquant réellement d'élégance. Elle ne nécessite pas d’opération pour sa mise en place, mais demande beaucoup d’entretien.

Enfin, si aucune de ces solutions ne vous attirent il vous reste la dernière, à la fois la plus simple à réaliser et la plus facile à entretenir : ne plus rien avoir sur la tête. S’assumer en tant que chauve n’est pas forcément chose aisée, mais cela vous évitera d’utiliser des techniques fallacieuses comme la classique mais non moins horrible « mèche de côté » déposée sur le dessus de la tête.