Les casques à ondes cérébrales, une aide à la méditation
Rédigé par La Rédaction , le 12 January 2017 à 11h43
La pratique de la méditation favorise le bien-être
La science évolue sans cesse. Les progrès technologiques qui en découlent offrent une multitude de perspectives en termes d’applications. Depuis quelques années, les interfaces à ondes cérébrales ont le vent en poupe. Par exemple, les casques électroencéphalographes ou EEG pourraient aider à la méditation dans un futur proche.
Un fonctionnement basé sur l’activité électrique du cerveau
Les casques à ondes cérébrales sont dotés de capteurs électriques placés au niveau de la tête. Leur nombre varie suivant leur utilisation. Pour les produits commerciaux, les capteurs sont au nombre de 2 à 8 tandis que pour les interfaces à usage médical, ils sont plus nombreux. Ils captent et mesurent l’activité électrique du cerveau, puis filtrent le signal selon l’application voulue.
Les casques EEG comme outil d’aide à la méditation recourent à des techniques de relaxation via le neurofeedback. Ils permettent à leurs utilisateurs de percevoir leurs activités cérébrales en ondes alpha. Cela les aide à faire le vide dans leur pensée pour améliorer leur concentration et se relaxer afin de baisser leur niveau de stress.
Les ondes alpha dont les fréquences sont basses, entre 8 et 12 Hz, se rapportent à l’état d’éveil calme. Emises au cours des activités de relaxation et de méditation de pleine conscience, elles constituent un pont entre conscient et subconscient. Différents types de casque EEG sont déjà disponibles sur le marché mais rencontrent encore des limitations techniques.
Des solutions techniques variées mais de qualité disparate
Depuis 2010, une pléthore de casques EEG inonde le marché des interfaces à ondes cérébrales dédiées à la méditation. Parmi les plus connus actuellement figurent NeuroSky, Emotiv, Muse et Melomind. Les casques Melomind offrent même l’avantage de moduler automatiquement la trame sonore diffusée dans les écouteurs en fonction du niveau de stress des utilisateurs qui est perçu à travers leurs activités cérébrales.
Néanmoins, la majorité de ces casques à ondes cérébrales se heurtent encore à deux problèmes majeurs. Le premier concerne la mauvaise qualité du signal qui nécessite l’application de gel sur les électrodes pour l’amplifier. Le second porte sur l’ergonomie. De nombreux utilisateurs se plaignent notamment de difficultés d’installation et de problèmes de connectivité.
La fiabilité est ainsi devenue un enjeu stratégique. La start-up CEA travaille sur un casque à ondes cérébrales révolutionnaire dénommé Relax. Contrairement aux casques EEG actuels, il est ouvert à la certification médicale. Il utilise aussi des électrodes sèches placées sur le cuir chevelu. De plus, il gère efficacement les signaux parasites et ne demande pas de calibration.