Méditation, un entrainement continu au bien-être
Rédigé par La Rédaction , le 02 January 2019 à 11h58
La pratique méditative renforce le bien-être mental.
Longtemps ignorés, la méditation et ses nombreux bienfaits sont désormais reconnus, même par la médecine. Pratique d’entrainement de l’esprit, elle favorise en premier lieu le bien-être mental, mais soulage aussi les douleurs physiques et les troubles émotionnels. La méditation illustre parfaitement le pouvoir de l’esprit à guérir le corps.
Un outil d’hygiène de vie fort et efficace avec la pratique
La pratique méditative continue a un impact certain sur le cerveau. En stimulant le mental, la méditation conduit à des changements dans les fonctions cérébrales et les comportements qui débouchent sur le bien-être, selon Richard Davidson, professeur de psychiatrie à l’Université Wisconsin-Madison. Auteur de plusieurs études sur la médiation, il assimile le bien-être à une compétence qui s’acquiert avec l’entrainement.
En d’autres termes, la méditation n’est pas une méthode miracle. Si elle est à la portée de tout le monde, elle n’est pas simple à aborder. Certaines conditions comme avoir un guide qualifié, adopter une posture spécifique, etc., doivent être réunies pour une pratique réussie, efficace et bénéfique. De plus, elle requiert de l’assiduité et de la persévérance.
Comme l’apprentissage d’un instrument de musique, le bien-être acquis par la méditation est le fruit d’une pratique soutenue. Plus une personne s’entraine, plus sa compétence est renforcée et plus elle devient meilleure dans le domaine. L’entrainement à la méditation développe les connexions neuronales et transforme à la fois la structure et le fonctionnement de son cerveau.
Une compétence à enseigner si possible dès le plus jeune âge
La base de la méditation est de s’arrêter, de respirer et de se connecter au moment présent et son expérience. Autrement dit, il ne faut rien faire, mais rester pleinement conscient et attentif à ce qui arrive. Dans un monde qui avance à un rythme infernal, ces moments de reconnexion à soi-même constituent une bouffée d’air frais.
Pour que la méditation devienne une véritable habitude et ses effets plus forts, il convient de l’enseigner à partir de quatre ans. Le cerveau d’un enfant est particulièrement plastique à cet âge. Ce qui facilite l’apprentissage des pratiques méditatives de bienveillance. Cela va l’aider dans la reconnaissance de ses émotions et l’adoption de la perspective des autres.
Acquérir cette compétence dès le plus jeune âge peut également pousser l’enfant à continuer à pratiquer la méditation sur le long terme et en faire une hygiène personnelle. En effet, éduquer et entretenir son esprit sont tout aussi essentiels que de prendre soin de son corps en se brossant les dents ou en faisant régulièrement une activité physique.