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En France, la majorité des patients confère aux médicaments homéopathiques une reconnaissance équivalente à celle des médicaments allopathiques et conforte la place du médecin homéopathe dans notre système de soins. L’homéopathie est reconnue, dans l’Hexagone, par l’Ordre des médecins, la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Assurance Maladie au travers de la convention médicale. Elle est plébiscitée par 36 % des Français, soit près de 24 millions de patients adeptes des médecines douces, qui ont choisi d’y avoir recours régulièrement pour se soigner. De plus, 77 % de la population française fait confiance aux médicaments homéopathiques, selon un récent sondage réalisé par Ipsos-santé, mais qu'en est-il réellement de leur efficacité ?
L'homéopathie est une thérapie régie par le principe de la similitude.
Cette méthode thérapeutique consiste à soigner le malade avec une substance d’origine végétale, minérale ou animale, délivrée à une dose faible, dite infinitésimale. Celle-ci a produit sur l’homme sain (lors de l’administration expérimentale du remède) des symptômes semblables à ceux présentés par le malade à traiter. Ce concept de la similitude constitue le plus important pilier de l'homéopathie.
Autre principe de l’homéopathie, la dilution infinitésimale est indissociable de la dynamisation par succussion (action de secouer le flacon de dilution). Au cours de la dilution, à chaque étape, on secoue vigoureusement le mélange et c’est cette succussion qui imprime dans le solvant (eau ou plus rarement alcool) une trace, une information, qui se transmet tout au long des dilutions.
Il existe plusieurs modes de dynamisation : DH, CH, K, Kent. Chaque dynamisation et hauteur de dilution a son propre champ d’action. Plus une dilution est basse et plus elle agira sur le corps physique du patient ; plus elle sera haute, et plus elle agira sur le corps émotionnel et psychique.
Votre médecin homéopathe saura adapter la dilution à la nature de votre mal.
Le côté naturel de l'homéopathie, le plus important à mettre en avant, est son aptitude à solliciter, pour le soin et la guérison, les capacités naturelles d’auto-défense, d’auto-régulation et d’auto-guérison de l’organisme.
La caractéristique de l'homéopathie est de ne pas se substituer à l’organisme (comme le fait un antidiabétique ou un antibiotique) mais de l’amener à se ressaisir et à retrouver ses capacités d’auto-guérison.
Les antagonistes proclament que rien en médecine scientifique ne suggérerait que le principe de similitude soit fondé. La médecine classique, ou allopathie, fonctionnant selon un principe radicalement contraire.
Un autre élément de la controverse autour de l’efficacité de l’homéopathie est la succession de dilutions à l’échelle centésimale. Le produit initial ne serait plus actif car beaucoup trop dilué.
Bien que l'homéopathie ait la faveur d'une grande partie du public, force est de constater le rejet de cette médecine par ses détracteurs qui affirment qu’elle n’a pas le moindre fondement scientifique ; ceci tout en lui reconnaissant un étonnant effet placebo.
Cependant, la reconnaissance de cette méthode thérapeutique par les institutions nationales tend à prouver son utilité dans le paysage médical français.
300 millions de personnes dans le monde font confiance à l’homéopathie, elles estiment donc bénéficier de résultats probants sur leurs pathologies. Par ailleurs, l’homéopathie donne également d’excellents résultats sur les animaux : quid de l’effet placebo ?
Les adeptes de l’homéopathie attendent la guérison de leurs maux et obtiennent satisfaction par ce traitement. Cette possibilité thérapeutique n’est donc pas à négliger, selon votre pathologie. Le mieux est de l’évoquer avec votre médecin traitant.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.
