Selon l'Institut national du cancer, près de 50 000 nouveaux cas de cancer du sein ont été détectés sur l'année 2011, ce qui fait de cette maladie le premier cancer touchant la population féminine française. Si de multiples campagnes de prévention ont eu lieu au cours des dernières années, aidant le travail de la médecine, il est toujours bon de rappeler quels sont les facteurs de risque d'une maladie touchant autant de personnes. Faisons le point ensemble.
Comme dans de nombreux autres cancers, l'influence de l'alcool sur le développement du cancer du sein, a été confirmée par les oncologues. Par ailleurs, le tabac est également réputé pour aggraver les risques de développer cette maladie qui terrorise la plupart des femmes. Si vous êtes sujette à l'une de ces deux dépendances, prenez très au sérieux les invitations à un dépistage, contrôlez vos seins régulièrement et signalez toute anomalie à votre médecin généraliste. N'oubliez jamais que le meilleur moyen de lutter contre le cancer est de bénéficier d'un diagnostic rapide et précis, dans les plus brefs délais.
Parmi les facteurs de risque du cancer du sein, les gynécologues, en accord avec leurs confrères oncologues, placent l'âge et les antécédents de la patiente aux premières places. En effet, il est désormais admis que le pourcentage de risques de développer un cancer du sein augmente progressivement à partir de 30 ans, même si ce chiffre reste très faible à cet âge-là. En outre, les organisations de lutte contre le cancer, révèlent que près de la moitié des cas recensés concernent des patientes de 65 ans et plus.
Les antécédents personnels et familiaux ne sont pas en reste. Ainsi, les femmes ayant déjà contracté un cancer du sein, sont susceptibles de voir la maladie se développer sur le sein épargné la première fois. Par ailleurs, les personnes ayant des parents au premier degré (mère, soeurs) victimes d'un cancer du sein, sont considérées comme plus exposées à la maladie que les autres.
Enfin, les facteurs hormonaux sont des critères pris très au sérieux par les spécialistes en oncologie et en gynécologie. Ainsi, les femmes qui ont eu leurs premières règles de manière précoce, soit avant 12 ans, ou qui sont entrées tardivement (vers 50 ans) dans la ménopause, doivent impérativement le signaler à leur généraliste pour être prévenue des risques. Cela s'applique également aux femmes qui sont devenues mères pour la première fois après 35 ans.
Afin de réduire le nombre de femmes victimes du cancer du sein, la Sécurité Sociale permet à ces dernières de réaliser gratuitement une mammographie tous les deux ans, entre 50 et 74 ans.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.