Selon les chiffres divulgués par les différentes organisations de lutte contre le cancer, le cancer des ovaires touche chaque année près de quatre mille nouvelles personnes. Il s'agit donc d'une maladie surveillée de très près par les autorités sanitaires et par les organismes de recherche, qui ont permis de mettre en place des traitements adaptés en fonction du stade de la maladie. Petit tour d'horizon sur les principales techniques utilisées pour enrayer la propagation du cancer des ovaires.
Face à un cancer des ovaires, les oncologues et chirurgiens s'accordent à dire que la meilleure solution consiste en une intervention chirurgicale. Un petit tour au bloc permet en effet de vous débarrasser de la tumeur, en réalisant une ablation des deux ovaires, des trompes de Fallope et de l'utérus. L'équipe chirurgicale procède également au retrait des ganglions lymphatiques qui sont situés à proximité des ovaires. En agissant de la sorte, les chirurgiens vous évitent également tout risque de rechute. Ce recours se révèle suffisant pour les tumeurs qui restent localisées et non agressives.
Cette intervention a toutefois pour conséquence directe d'exclure toute grossesse postérieure à l'opération. À noter toutefois que certains cas de figure permettent de pratiquer ce que les spécialistes appellent une chirurgie conservatrice, à l'issue de laquelle les femmes opérées disposent toujours de leur utérus, ainsi que d'une trompe de Fallope et d'un ovaire. Dans ce scénario, il est alors possible de donner naissance à un enfant après avoir subi cette intervention.
Lorsque la tumeur est considérée comme agressive ou que le cancer n'est plus localisé au niveau des ovaires, l'intervention chirurgicale ne suffit plus à vous débarrasser de la maladie. En fonction de l'évolution du cancer, les oncologues useront de la chimiothérapie à différentes étapes du traitement.
Les symptômes du cancer des ovaires sont assez discrets. Généralement, une augmentation du nombre de mictions quotidiennes, avec des douleurs ou une gêne au niveau de la paroi abdominale, sont les premiers signes annonciateurs. Si vous détectez la moindre anomalie de cette nature, parlez-en sans attendre à votre gynécologue. Même si ces symptômes peuvent être liés à de nombreux autres problèmes de santé bien moins graves que le cancer, mieux vaut prévenir que guérir !
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.