Pendant votre grossesse, vous étiez si heureuse de devenir mère, mais voilà qu'après l'accouchement, rien ne va plus. Il est possible que vous subissiez le syndrome du baby blues, un bouleversement hormonal qui se traduit souvent par une déprime. Cet état peut être plus ou moins bien vécu. Allo-Médecins vous en dit davantage sur le baby blues.
Vous êtes triste, irritable et vous avez fréquemment envie de pleurer ? Ne paniquez pas, il s'agit certainement du fameux baby blues. Considéré comme normal car courant, cet état est toutefois peu agréable.
Le baby blues est lié au désordre hormonal que vous subissez dans les 2 à 4 jours qui suivent l’accouchement. En effet, les hormones progestatives baissent brutalement et l’expulsion du placenta peut provoquer provisoirement des troubles de l’horloge interne, et donc des émotions plus ou moins négatives. Votre corps doit s’adapter à un gros changement : votre bébé n’est plus dans votre ventre.
Le chamboulement dont vous souffrez n’est pas seulement physique, il est surtout émotionnel. Ainsi, de nombreuses mères peuvent se sentir assaillies par les responsabilités qui accompagnent l’arrivée de l'enfant. Elles comprennent vraiment la signification de devenir parent. Et ce nouveau rôle peut leur faire peur.
Avant votre accouchement, préparez la venue de votre bébé pour éviter de vous sentir débordée le moment venu.
Lorsque bébé est arrivé, ne restez pas seule avec vos craintes. Faites-vous dorloter et soutenir. Votre conjoint, votre famille, vos amis, le personnel de la maternité, si vous leur expliquez votre hyper-émotivité, seront compréhensifs et vous aideront.
N’hésitez pas à confier certaines tâches lorsque votre présence n’est pas indispensable (ménage, repassage, vaisselle, etc.).
Au début, vous pouvez penser qu’être maman est insurmontable. Pas d'inquiétude, ce sentiment va passer assez rapidement. Le baby blues ne dure généralement que quelques jours. Les plus mauvais moments interviennent souvent le quatrième ou le cinquième jour après l’accouchement.
Cet état devrait s'arrêter sans traitement médical. Vous devriez vite vous sentir mieux avec un repos suffisant et un soutien familial et amical.
Parlez-en autour de vous et vous verrez que vous n’êtes pas la seule à l'avoir vécu. Beaucoup sont passées par les mêmes moments que vous.
Si vous êtes partenaire, proche ou ami d’une maman qui souffre de baby blues, rassurez-la.
Au bout de quelques jours, les choses reviendront à la normale.
Si vous êtes encore déprimée deux ou trois semaines après la naissance de bébé, vous souffrez peut-être de dépression post-partum (DPP), nécessitant un traitement médicamenteux. Parlez-en alors avec une sage-femme, votre médecin, ou l’équipe du centre de protection maternelle infantile. Un médecin pourra aussi vous orienter, vers un psychothérapeute.
Souvent accompagnée d'une grande fatigue, voire d'hallucinations ou de pensées de mort, elle nécessite une réelle prise en charge sous peine de séquelles dans le rapport mère-enfant, ce qui ne se produit pas, a priori, avec le baby blues.
N'hésitez pas à demander plus d'informations à votre aide soignant.e, le personnel hospitalier, votre médecin généraliste concernant le baby blues.
Nos conseils santé ne remplacent en aucun cas la consultation médicale. Seul un spécialiste peut établir un diagnostic et cela au cas par cas. Cependant nos conseils vous guideront vers le bon praticien.